Il a été un acteur incontestable de la concrétisation du programme présidentiel d’urgences sociales d’accès à l’eau et à l’énergie. Des efforts que les populations ne cessent de témoigner

« L’eau est la vie » dit-on. Cependant l’accès à cette denrée devient de plus en plus difficile par les populations dans nos villes et campagnes. L’orientation donner au ministère de l’Energie et de l’Eau dans Programme présidentiel d’urgences sociales d’accès à l’eau est de faciliter l’accès géographique et financier des populations à la ressource.

Qui mieux que ministre Malick Alhousseini a pu concrétiser cette vision du président de la République ?

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Comme on peut bien l’imaginer,  l’ancien directeur national de l’hydraulique est en terrain connu. A la tête du département, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, s’est attelé à donner un sens à la vision présidentielle. Ce ne fut pas du tout pour lui un repos dans un pays caractérisé par le déficit d’eau surtout dans la capitale. Avec une population estimée à près de 3 millions d’âmes, le déficit hydrique dans la capitale avoisine les 300 millions de litres d’eau par jour.

Il faut donc être inventif et surtout être attentif à la souffrance des populations pour gérer les urgences pendant les périodes de fortes chaleurs- où la consommation d’eau est multipliée par 3- et trouver des solutions idoines aux situations de déficit hydrique les unes plus complexes que les autres.  Il faut également et surtout éviter que la crise d’eau ne soit source de manifestation dans un pays où manifester est devenu le quotidien des citoyens.  En plus, il faut faire face à l’équation de l’urbanisation non maitrisée de la capitale qui fait que des personnes démunies habitent au sommet des collines et demandent qu’on leur y apporte eau et électricité.

Sous l’impulsion du ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, le programme présidentiel d’urgences sociales a pris ses lettres de noblesses dans le secteur. Ce mérite est reconnu par les populations et a été salué par les partenaires techniques et financiers et les amis de Mali qui lui voue un grand respect. D’ailleurs les populations à travers les chefs de villages du cercle de Yélimané, les habitants de Sikasso ou Koutiala sont venus à Koulouba, pour magnifier l’œuvre de l’homme et à travers lui salué l’initiative du président de la République. De même,  lors des visites du président de la République à l’intérieur du pays, les populations ont maintes fois témoigné des réalisations faites dans les secteurs de l’eau et l’électricité à travers les transformations positives de leur vie.

Lors de l’inauguration de la nouvelle station d’adduction d’eau potable Sikasso par le président IBK, une femme a ému l’assistance en témoignant que la crise d’eau a longtemps affecté la cité et a été la base de nombreux divorces. Tout cela est désormais un  mauvais souvenir.

FIN DU STRESS HYDRIQUE DANS A KAYES, NIONO, SIKASSO, ENTRES AUTRES

Les actions entreprises en quatre ans ont permis à la direction nationale de l’hydraulique de créer 6 393 équivalents points d’eau modernes répartis comme suit : 2 445 pompes à motricité humaine, 97 systèmes d’adduction d’eau potable, 105 systèmes d’adduction d’eau sommaires totalisant de 1 374 bornes fontaines, 479 systèmes d’hydraulique villageoise améliorés (SHVA) et 265 puits modernes. De même, il a été réhabilités 1 803 équivalents points d’eau modernes répartis entre : 926 pompes à motricité humaine, 104 bornes fontaines, 33 systèmes d’hydraulique villageoise améliorés (SHVA) et 251 puits modernes. Ces équipements ont concernés toutes les régions du Mali. La liste des localités bénéficiaires dont il serait fastidieux de décliner ici est disponible auprès de la direction nationale de l’hydraulique.

Pour la capitale, la mise en œuvre diligente des stations compactes de production d’eau potable de Missabougou (12 millions de litre d’eau par jour) et Kalabancoro (18 millions de litres d’eau par jour) a permis respectivement de renforcer la capacité de production d’eau au niveau du District de Bamako et d’améliorer la qualité de service à Kalabancoro et environs.

En outre, le démarrage des activités du projet d’Alimentation en Eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala, pour un montant de plus de 165 milliards de F.CFA, favorisera, à partir de 2018, l’accès à l’eau potable de plus de 1 200 000 de nos concitoyens vivant dans la capitale. Kabala fournira près de 300 millions de litre par jour.

Les travaux de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable des villes de Nioro, Dioro, Kayes, Sikasso, Kati et Koutiala à partir de 46 forages ont été réalisés.

D’après de sources bien indiquées, ces réalisations ont fait passer le taux national de desserte en eau potable des populations maliennes de 63,6% en 2013 à 66,9% en 2016 et 70,9% en 2017. Ainsi, près de 2 622 800 personnes ont accédé à un service d’eau potable entre 2013 à juin 2017.

Dans le même ordre d’idée, le 17 Octobre 2017, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a procédé à l’inauguration des ouvrages hydrauliques de renforcement de l’AEP de Kayes. L’infrastructure, qui définitivement fin au stress hydrique de la ville, a été réalisée dans le cadre du Programme sectoriel eau et assainissement, symbole de l’excellence de la coopération avec le royaume de Danemark. Cette inauguration a été suivie de lacement de la réalisation de 1500 branchements sociaux pour les familles démunies.

Le 23 novembre 2017, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a procédé à l’inauguration de la nouvelle station d’eau potable de Sikasso. La ville de Sikasso a bénéficié l’extension de son réseau dans le cadre du PROSEA/ Hydraulique urbaine au Mali avec le Projet d’Appui Dano-Suédois au Programme Sectoriel Eau et Assainissement 2012 – 2015 (PADS-PROSEA).  La ville de Sikasso dispose désormais de : 19 forages, un débit d’exploitation cumulé : 19 000 m3/jour ; 2 bâches de 870 m3 (500 et 370 m3) ; et 5 réservoirs de capacité totale : 2 300 m3 qui permet de répondre au besoin en eau de toute la ville.

PLUS DE 150 000 BRANCEMENTS SOCIAUX POUR LES FAMILLES A FAIBLE REVENUS

En  2018, il est prévu l’achèvement des travaux du projet structurant de Kabala et la création de 449 équivalents points d’eau modernes (EPEM) en milieu urbain et semi-urbain dont 236 EPEM en 2017 et 213 EPEM en 2018. Pour la même période, il sera réalisé 299 EPEM en milieu rural dont 157 EPEM en 2017 et 142 EPEM en 2018. Aussi, 490 EPEM vont être réhabilités dont 297 EPEM en 2018.

 Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Urgences Sociales d’accès à l’Eau potable 2017-2020, il est envisagé: la création de 8 010 équivalents points d’eau modernes et la réhabilitation de 4 085 équivalents points d’eau modernes. Ceci permettra de couvrir les besoins en eau potable de 800 000 personnes supplémentaires par an pour un coût estimé à 346, 626 millions de francs CFA.

 Le Ministre de l’Energie et de l’Eau a effectué des missions de supervision afin d’une part de s’enquérir de l’état de réalisation physiques des infrastructures d’alimentation en énergie et d’approvisionnement en eau potable et d’autre part d’apprécier l’état de desserte en énergie et en eau potable des populations.

Ces missions ont été conduites dans les cercles des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, certains cercles des régions de Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et dans les nouvelles régions de Ménaka et bientôt à Taoudeni.

 Dans le District de Bamako, le ministre Malick Alhousseini s’est rendu dans toutes les communes mais également dans toutes les zones critiques de la capitale pour toucher du doigt et comprendre les réalités des populations. En conséquence, des actions concrètes ont été menées avec la réalisation en 2017 de 27 points d’eau moderne (SHVA) dans les zones critiques. 11 SHVA sont en cours de réalisation pour 2018.

Comme dans le secteur de l’énergie, ici aussi la reprise et l’intégration des localités chefs-lieux de cercle, ou localités frontières dans le périmètre concédé de la Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable (SOMAPEP-SA) et de la Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP-SA) pour ce qui concerne la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable ont été sollicitées et obtenues par les populations. L’avantage est que dans tous les centres repris par ces deux sociétés, en plus de la qualité et de l’extension du service par les professionnels, le m3 d’eau est cédé à 113 F cfa contre 300 voire 500 F cfa dans certaines localités.

Un autre effort important du gouvernement en vue de l’accès à l’eau potable des personnes à faible revenus est l’intégration de branchements sociaux dans toutes les opérations de mise à disposition de service public de l’électricité et de l’eau potable. Ainsi plus de 150 000 branchements sociaux vont être offerts aux familles à faible revenus.  Plus de 10 000 l’ont été déjà. Grace à cette solidarité nationale, les familles démunies auront le robinet chez elles à 50 000 F cfa maximum contre 120 000 F cfa, le prix moyen d’un branchement normal.

C.B   

La lettre du Mali du 04 juillet 2018 

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