Pour l’appropriation du contenu de l’Accord pour la paix et la réconciliation, les formateurs en concertation. Toutes les questions liées au processus seront traitées durant les jours de formation.
Le ministère de la Cohésion Sociale, de la Paix et de la Réconciliation Nationale a initié un atelier de formation des formateurs de trois jours sur le guide méthodologique de l’Accord. L’objectif est de travailler pour l’appropriation de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Pour la circonstance, les experts de la mission d’appui à la réconciliation nationale et les cadres du département de tutelle sont concernés par cette formation. Une formation axée sur l’utilisation du guide pour assurer des formations aux citoyens afin d’élargir les bases de l’appropriation du contenu de l’Accord.
L’atelier de formation des formateurs sur le guide méthodologique qui a démarré hier jeudi 1er novembre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe III du plan d’actions intitulé « renforcement des capacités de pilotage et de suivi du processus de réconciliation nationale » et conformément au contenu du contrat de financement conclu avec le projet PASP/GIZ. L’atelier de formation sur le guide méthodologique de l’Accord a été financé par le projet PASP/GIZ de la coopération allemande.
A l’ouverture de l’atelier, le conseiller technique du ministère, Moumady Kanté a laissé entendre que le guide méthodologique de l’Accord constitue une avancée certaine dans le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix. Selon lui, ce guide répond de façon concrète à l’esprit d’inclusion de l’Accord qui encourage la coopération des parties pour la dissémination des éléments de l’Accord.
Suivant les explications de M.Kanté, l’Accord a été élaboré pour résoudre la crise politico-sécuritaire et institutionnelle qu’a connue le Mali en 2012 : « L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali est un accord global qui mise sur des reformes profondes dans plusieurs domaines (politiques et institutionnelles, défense et sécurité, développement socioéconomique, réconciliation nationale« .
Le représentant du Ministre est convaincu que l’Accord pour la paix est un document important pour la refondation de l’Etat, très sensible et assez complexe. De ce fait, rappelle-t-il que son appropriation par les citoyens est aussi un défi et un enjeu majeur, car elle facilite, dit-il, leurs adhésions et détermine le succès de sa mise en œuvre.
A.M.C.
L’Indicateur du renouveau du 02 Novembre 2018