Salif Tall (juriste):

« Nous avons des acteurs des réseaux sociaux surtout. Nous avons peu d’activistes, mais je considère Ras bath comme un activiste plus que les autres ».

Ibrahima Tiocary (journaliste) :

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« Acteurs des réseaux sociaux, nous en avons. Le vrai activiste mène un combat qu’il croit noble et avec conviction. Il n’a pas besoin de faire l’apologie des gens pour bénéficier de prébendes. Rien ne le dévie de son objectif. Il est un éclaireur et défend les opprimés. Chez nous nous avons des caméléons ».

Abdoulaye Koné (journaliste) :

« Nous avons bien sûr un activiste : Ras Bath, car il lutte pour l’intérêt même s’il n’est pas parfois compris. Son caractère versatile s’explique toujours par la quête du meilleur pour le pays et non pour lui. C’est la manière de voir les choses. Il mène un combat. S’il y a une satisfaction ou si les accusés ne changent pas, il met un peu d’eau dans son vin ».

Aba Coulibaly (journaliste) :

« Les activistes, nous en avons sûrement. Mais ils sont rares et même très rares. Mais, bon je ne suis pas non plus surtout du fait qu’il y a plus de plaisantins et de profiteurs que d’activistes ».

Samba Gassama (expatrié) :

« Je ne vois pas d’activistes au Mali. Il faudra les appeler autrement ».

Bakary Sarré (magistrat) :

« La société civile a été dépassée par la grave crise de 2012. Les religieux ont été politisés et les politiciens ont perdu tout crédit. De ces cendres sont nés des beaux parleurs dénonciateurs profitant de la misère des populations en les faisant rêver. Se rendant compte du monopole de toutes les richesses par ces hommes politiques et ces religieux et étant affamés, ces beaux parleurs sont devenus des mercenaires-activistes. Ils vendent leurs prestations. Tu sais critiquer, tu as un produit ou une arme à vendre ».

Propos recueillis par

Sory I. Konaté

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