Dans une adresse à la nation tard mercredi, IBK a fait de nouvelles propositions allant dans le sens de l’apaisement.

Certes, le discours n’a pas été aussi incisif comme on le souhaitait, mais, il a eu au moins le mérite de donner la position du président sur les questions qui fâchent actuellement au Mali.

Ainsi, la Cour constitutionnelle sera remembrée et auditée par les Cours constitutionnelles de la Cédéao, la majorité et l’opposition continuent à échanger pour trouver une solution à la question de l’Assemblée nationale, car, pour le Président IBK, dissoudre l’Assemblée ne serait pas juste.

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« Il ne saurait y avoir de justice en privant de leurs sièges mérités tous ceux qui ont été élus sans contestation et certains dès au premier tour pour tenter de régler le problème que nous ne saurions sous-estimer des candidats qui contestent ouvertement le verdict de la Cour constitutionnelle« , a dit IBK. Il faut donc une solution politique.

L’autre proposition du président, « idée force » est la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et la signature par les parties d’un accord politique de gouvernement pour 3 ans.

En l’état, il s’agit de propositions qui peuvent faire avancer le débat. Le seul niveau de blocage reste l’Assemblée nationale, puisqu’à ce niveau, la solution n’est pas simple. « Si la paix du Mali passe par là et que j’ai les moyens constitutionnels de le faire sans plus tard risquer de créer un vide constitutionnel dommageable pour tout le pays, je le ferai sans hésiter« , a ajouté IBK.

La balle est dans le camp du M5 maintenant. Mercredi, lors de son point de presse, l’imam Mahmoud Dicko a donné l’impression d’être au courant et même d’adhérer aux propositions du président, puisqu’il a été le premier à annoncer l’adresse à la nation du président.

Si la sortie d’aujourd’hui est maintenue et qu’elle mobilise, on aura la réponse du « peuple ».

Alexis Kalambry

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