Les élèves maliens ont repris le chemin de l’école le 1er octobre 2019. Après le « sauvetage » de l’année 2019-2020, le prochain enjeu pour les responsables de l’éducation est la rendre performantes. Des initiatives sont en cours.

A cause de plusieurs complications et changements, l’épreuve orale a été éliminée de l’examen du bac. Dans ses directives l’Uémoa décide un bac unique à l’horizon de 2022. A part le Mali, tous les pays membres de l’Uémoa appliquent l’épreuve orale.

« Si nous voulons des élèves performants, il nous faut une comparaison entre nous-même mais aussi entre nous et les pays des sous régions », disait le ministre de l’Education. Ainsi, le département de l’Education malien a mis en place une commission. Aux dires du ministre Dr. Témoré Tiounlenta, en 2022 on ne va pas accepter un jeune malien détenteur du bac qui n’a pas été sanctionné par l’épreuve orale. Des mesures sont prévues à travers le programme de l’année scolaire pour mieux préparer les élèves.

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« Tout pour la stabilité de l’année »

Les syndicats sont déterminés à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation. Ils souhaitent que le gouvernement respecte son engagement et considère la grève comme la dernière carte à jouer cette année. « La grève n’est pas notre souhait. La performance vient de la stabilité de l’école ; on pense que la cause de la baisse du niveau des élèves est l’enseignant. Il y a cette responsabilité, mais c’est aussi le système scolaire. Lorsque le système éducatif est devenu un champ d’expérimentation il y a forcément un impact sur le niveau des élèves. Il faut qu’ensemble nous réfléchissons sur le système qu’il faut appliquer à l’école malienne et que tout le monde reste là-dans. On doit éviter le système à deux vitesses c’est-à-dire appliquer le même système aux écoles privées et publiques. C’est comme les enfants d’un même pays qui s’évoluent dans deux systèmes différents. S’il faut qu’un enfant soit enseigné au fondamental par la langue nationale et l’autre par le système classique il n’y aura pas de comparaison entre leur niveau », affirme le secrétaire général des syndicats, M. Touré Almoudou.

Fatoumata Kané

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