Ce n’est pas seulement le président mauritanien qui pense que tenir la présidentielle au Mali dans le contexte actuelle est une utopie. La France commence à y croire de moins en moins. En plus du président de la commission de défense de l’Assemblée nationale, qui doute de la volonté des autorités maliennes de tenir le scrutin le 29 juillet, le Premier ministre ainsi que nombre de ministres français, dont ceux de la Défense et des Affaires étrangères, s’interrogent sur les dessous de l’attaque du QG du G5-Sahel à Sevaré vendredi.

Des proches de Le Drian ont fait part leur suspicion lundi à Nouakchott en marge de la visite et de la réunion d’Emmanuel Macron avec les présidents du G5. Malgré les efforts d’explications de Soumeylou Boubèye Maïga la semaine dernière, la France a du mal à nous faire encore confiance et ne veut surtout pas que son nom soit associé aux assassinats de civils. Chat échaudé craignant l’eau froide, Paris on a encore à l’esprit le douloureux souvenir et la grave accusation de son implication dans le génocide rwandais.

Le gouvernement d’IBK a bel et bien mauvaise presse.

pub

DAK 

L’Indicateur du renouveau du 04 juin 2018 

pub

LAISSER UN COMMENTAIRE

Votre commentaires s'il vous plaît
Votre Nom s'il vous plaît