La lutte contre le terrorisme bat de l’aile et la Force conjointe du G5-Sahel, mise en place à cet effet, n’arrive toujours pas à être opérationnelle. Le changement de commandement et le déménagement du siège de Sevaré à Bamako prouvent toute la difficulté qui entoure la FC-G5-Sahel. Face à la persistance des difficultés, les responsables militaires sont obligés d’étaler sur la place publique les raisons qui empêchent la Force de remplir sa mission sur le terrain.

Sans ambages, le général mauritanien et commandant de la Force, Hanena Ould Sidi, a dit tout haut ce que les militaires du rang murmurent en sourdine. Selon lui, ce sont les équipements et le poste de commandement de la Force qui font défaut. En premier lieu, on peut constater que la FC-G5-Sahel n’a pas encore de quartier général et que les équipements tardent à venir.

Hormis les problèmes de QG et d’équipements, la principale difficulté se situe au niveau du financement. Bien que le budget de quelque 420 millions d’euros ait été bouclé lors de réunions de donateurs internationaux, les fonds tardent à arriver, par des canaux multiples, à la fois multilatéraux et bilatéraux. Quel bilan ? En un an, la Force a mené une poignée d’opérations avec l’appui direct et logistique de Barkhane, sans réel impact sur le terrain, où elle n’a pas encore croisé le fer avec les jihadistes.

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DAK  

L’Indicateur du renouveau du 15 novembre 2018

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