La 4ème édition du festival international de films sur les droits humains et la liberté d’expression « Ciné Droit Libre » s’est tenue du 5 au 9 mars 2019 à Bamako. L’événement a été marqué par des projections de films, suivies de débats sur des sujets en rapport avec la justice, la formation à l’intention des jeunes réalisateurs, des concours d’éloquence à l’université et des concerts.

Placé sous le thème : « Justice, Levez-vous ! », ce festival voulait faire du cinéma un tremplin pour  promouvoir les droits humains et éveiller les consciences chez les jeunes afin qu’ils soient acteurs du processus démocratique.

L’ouverture des activités du festival s’est déroulée le mardi 5 mars à l’Institut français de Bamako. L’événement était placé sous la présidence du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, en présence  du co-parrain de la rencontre, Me Moctar Mariko. On n’y notait également la présence  du coordinateur du festival à Bamako, Moctar Barry, l’ambassadeur des Pays-Bas au Mali, Jolke Oppewal et plusieurs cinéphiles

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Selon  Moctar Barry, coordinateur du Ciné Droit Libre au Mali, l’édition de 2019 a apporté certaines innovations.

« Le festival a été inauguré par le film d’un jeune réalisateur malien, produit par Ciné droit libre. Une autre singularité est liée à l’introduction d’un concours d’art oratoire, initié dans les universités du pays et la présentation de films de 6 filles à parts égales en réalisations et documentaires. A l’issue des formations, nous avons produit 6 courts métrages et trois reportages en rapport avec les droits humains », a –t-il expliqué à l’ouverture du festival.

De son coté, Me Moctar Mariko, président de l’Association malienne des droits de homme(AMDH) et  co-parrain, a rappelé que le rôle du magistrat dans la justice est déterminant.

 « Tout ce que nous avons connu résulte de l’injustice parce que l’administration judiciaire n’était pas à hauteur d’attentes des populations… ce festival sera un catalyseur et incitera les populations à ne pas corrompre les magistrats. Sans justice, il n’y a pas de paix », a laissé entendre  Me Mariko.

Il faut rappeler que les activités du festival se sont  déroulées dans plusieurs endroits de la capitale, notamment à l’Institut français du Mali, l’Université de Bamako, Blonba, la Pyramide du souvenir, la prison de Bollé et le Conservatoire Balla Fasséké.

A.SISSOKO

La preuve du 11 mars 2019

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