Le lycée sportif Ben Oumar Sy traverse aujourd’hui les moments les plus critiques depuis sa création à cause du calvaire que vivent le personnel, les élèves et les étudiants à cause de sa gestion douteuse des fonds alloués au lycée en complicité avec son comptable et de l’attitude inadmissible de la directrice pour avoir traduit en justice l’infirmière Nana Diarra pour des motifs fallacieux. Aujourd’hui le personnel, les élèves et les étudiants réclament haut et fort le départ des protégés de l’ex-ministre des sports, Jean Claude Sidibé à savoir la directrice et le comptable jugés responsables de la situation catastrophique du lycée sportif au vu les moyens financiers colossaux mis à la disposition dudit lycée au premier semestre de l’année 2019.
Fonds destinés pour l’encadrement des jeunes talents du Lycée sportif Ben Oumar Sy
Personnel : 60 961 600 F CFA sur les 76 202 000 FCFA
Frais d’examen : 55 032 000 FCFA sur les 110 064 000 FCFA
Les matériels : 1 145 500 FCFA sur les 2 291 000 F CFA
L’entretien des bâtiments : 6 153 500 FCFA sur les 12 307 000 FCFA
Les frais de transport : 71 500 FCFA sur les 2 293 000 F CFA
Le matériel didactique : 41 280 500 FCFA sur les 82 561 000 F CFA
Les dépenses diverses et transfert : 22 440 000 FCFA sur les 45 880 000 F CFA
L’alimentation : 42 750 000 FCFA sur les 171 000 000 F CFA.
Heures supplémentaires : 162 793 000 F CFA pour toute l’année
Total programme : 229 834 600 F CFA sur 665 391 000 FCFA
Dans notre livraison du mardi 7 mai 2019 sur le danger qui plane sur le lycée sportif Ben Oumar Sy où nous attirions sur le seuil de la gestion calamiteuse et du mépris de la directrice, Mme Ouattara Djénébou Koné, la tension est montée d’un cran entre le personnel, les élèves, les étudiants et la directrice du lycée. Du coup ils réclament son départ et surtout du comptable, un certain Djibrilla Maiga pour être responsables du manque d’eau, d’électricité et de médicaments car étant les premiers responsables des fonds colossaux alloués au lycée par le département. Et partant ils en appellent au nouveau ministre de la jeunesse et des sports pour mettre fin à leur calvaire. De nos investigations, il ressort que pour assurer le bon fonctionnement du lycée et l’amélioration des conditions de travail du personnel et des pensionnaires, 665 391 000 FCFA F CFA ont été prévu pour la dotation annuelle. Ainsi pour le premier semestre, 229 834 600 ont été décaissés pour la caisse du lycée. Ces fonds décaissés sont repartis comme suit : le personnel : 60 961 600 F CFA sur les 76 202 000 FCFA prévus ; les frais d’examen : 55 032 000 FCFA sur les 110 064 000 FCFA prévus ; les matériels : 1 145 500 FCFA sur les 2 291 000 F CFA prévus; l’entretien des bâtiments : 6 153 500 FCFA sur les 12 307 000 FCFA prévus ; les frais de transport : 71 500 FCFA sur les 2 293 000 F CFA prévus ; le matériel didactique : 41 280 500 FCFA sur les 82 561 000 F CFA prévus ; les dépenses diverses et transfert : 22 440 000 FCFA sur les 45 880 000 F CFA prévus ; l’alimentation : 42 750 000 FCFA sur les 171 000 000 F CFA prévus. Notons que le montant des heures supplémentaires est de 162 793 000 F CFA pour toute l’année. Mais hélas c’est le calvaire dû au mépris qui cache certainement l’incompétence de la directrice qui se fait sentir au lycée. Ce qui continue surtout d’agacer les élèves, les étudiants et le personnel, c’est le fait que la directrice ait osé traduire l’infirmière Nana Diarra en justice le 17 avril 2019 au tribunal de la commune V au motif que cette dernière refuse de quitter le bâtiment au profit du censeur. En effet le lycée comprend trois bâtiments repartis comme suit. Le 1er est occupé par le directeur ou son adjoint qui est le censeur ; le 2e est occupé par le médecin ou son adjoint qui est l’infirmière et le 3e est occupé par le surveillant général. Ainsi depuis la création du lycée, aucun directeur à savoir Mamadou Sidibé, Mme Keita Aminata Sangaré, Oumar Maiga, sauf la directrice actuelle nommée en Mai 2018, n’a occupé son local préférant le laisser à leur adjoint qui est le censeur. Quant à celui du médecin, il est occupé par son adjoint qui se trouve être l’infirmière Nana Diarra. C’est en voulant loger le censeur que la directrice a demandé à l’infirmière de quitter son bâtiment qui refuse catégoriquement. Comment la directrice peut-elle demander à une infirmière, qui a la charge de 350 élèves et étudiants nuit et jour et qui sont hébergés et une partie du personnel, de déménager en ville alors que celle est qui est censée se trouver à son domicile conjugal avec son mari en ville. Face au refus de l’infirmière, elle se voit traduit en justice sans que la DNSEP ne soit informée de cette affaire. Malheureusement, elle et son avocat ont été humiliés par le juge en charge de ce dossier. Selon nos informations, l’infirmière était la logeuse de la directrice lorsqu’elle venait de son Sikasso natale. Et depuis l’annonce de cette nouvelle du tribunal, les élèves et les étudiants ainsi que le personnel réclament le départ celle qui se croit tout permis car elle aimait à dire à qui veut l’entendre que tant que Jean Claude Sidibé est ministre des sports, rien ne l’arrivera du tout. Mais ce qui agace aujourd’hui le personnel ainsi que les élèves et les étudiants, c’est le manque criard des médicaments, d’eau et d’électricité et le mépris total de la directrice envers le médecin censé délivrer les ordonnances et de la visite médicale des pensionnaires du lycée. Ce qui est anormal au vu des moyens colossaux financiers alloués au lycée par le ministère des sports contrairement aux autres services rattachés. Aux dires des pensionnaires, ces différents manquements ne sont que les conséquences d’une mauvaise gestion de ces fonds « Nous pouvons dire que Dieu est avec nous pour nous avoir débarrassé de Jean Claude Sidibé, le véritable complice de la directrice et du comptable. Nous demandons au nouveau ministre dont on parle bien de lui de nous débarrasser de Mme Ouattara Djénébou Koné et du comptable, Djibrila Maiga pour incompétence notoire » confie leur porte-parole. Rappelons que depuis la création de ce lycée, c’est sous l’ère de la directrice que les téléphones et les mèches sont autorisés jusque souvent dans les classes. Ce qui était impensable sous l’ère de ces trois prédécesseurs. Suite à nos investigations, nous avons rencontré certains parents des élèves et étudiants qui dénoncent la détérioration des conditions des élèves «Depuis un certain temps c’est nous qui soignons nos enfants et ils se plaignent du manque d’électricité et d’eau. Si cela continue nous allons retirer nos enfants. Mais l’arrivée du jeune Arouna Modibo Touré qui a fait ses preuves partout où il a passé, nous osons croire ce calvaire prendra fin pour la bonne image du lycée » confie un des parents. Cette situation chaotique du lycée sportif est la conséquence de la mauvaise gestion des fonds de la directrice et du comptable si on réfère au montant alloué à la formation des formateurs des cadres et des jeunes talents. La question que tout le monde se pose aujourd’hui pourquoi la délégation du contrôle financier tarde à aller vérifier cette gestion opaque ?
A suivre…
Sadou Bocoum
La Mutation du 14 mai 2019