Face au constat de l’occupation anarchique de leurs espaces publics, les jeunes de Kalabancoro sont désormais vent débout pour lutter contre ce fléau qui menace l’avenir de la génération future. Ils entendent s’opposer à toute attribution de leurs espaces publics, et saisir la justice pour ceux ayant déjà fait l’objet de vente. D’où est née l’idée de la création du collectif.
Le lancement a eu lieu le mardi 5 novembre à Kalabancoro en présence du président du Collectif, Yacouba Meicouba, avec à ses côtés Oumar Diakité et des membres du bureau.
Les acteurs résolument engagés, ambitionnent de faire de ce collectif, un instrument de veille citoyenne sur les espaces publics. A cet effet, ils sollicitent l’accompagnement des populations, des médias et autres, pour combattre à la racine ce banditisme foncier.
« Nous sommes déterminés à récupérer de façon légale tout ce qui appartient à la chose publique ici à Kalabancoro », a prévenu, le président Meicouba.
Ainsi, dans le cadre de ses activités, le collectif envisage dans un premier temps, de recenser toutes les places publiques de Kalabancoro, pour ensuite entamer le processus de récupération de ceux qui sont déjà vendues et occupées illégalement.
A en croire M. Meicouba, tous les documents seront fouillés et aussi, les préfets, sous-préfets et maires qui se sont succédé seront également interpellés.
« Le marché de Nérécoro est construit sur une place publique appartenant à la jeunesse, donc si nous continuons comme ça, il n’y aura plus de place publique pour nous les jeunes », a-t-il laissé entendre.
Déjà le collectif a, à sa possession quelques cas qu’il compte porter à la connaissance de la population, des médias et de la justice dans les jours à venir.
Ibrahima Ndiaye