La présidente de l’Association pour le changement de vision au Mali (ACVP-Mali) revient sur l’attaque de Boulkéssi et Mondoro, le vandalisme du camp de la Minusma à Sévaré, le refus de l’opposition d’aller au dialogue national qui, selon elle, est une question de survie de la nation.

Mali Tribune : Nos FAMa sont toujours la cible d’attaques. Qu’en dites-vous ?

Djénéba Sidibé : C’est vraiment déplorable. Nous perdons des grands hommes de notre pays. Rien ne vaut l’armée. Elle est là pour nous protéger et veiller sur nous. Si à chaque fois, ils sont attaqués et tués avec des matériels emportés, je pense qu’il faut revoir beaucoup de choses. D’abord, il faut bien renforcer l’armée. Il faut bien les préparer et les outiller. Car on ne peut pas combattre sans avoir les armes et la formation militaire qu’il faut.

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Mali Tribune : Quelles leçons tirées du vandalisme des containers de la Minusma à Mopti ?

D. S. : Je suis contre toutes formes de violence. La population peut marcher, manifester pacifiquement sa colère, mais elle ne doit vraiment pas attaquer. La violence ne construit rien. Elle rend les choses plus difficiles. Je suis vraiment contre et j’appelle à la retenue et au calme.

Mali Tribune : Un dialogue national sans l’opposition, qu’en pensez-vous ?

D. S. : Le dialogue sans l’opposition est vraiment compliqué. Quand on dit dialogue, il s’agit d’une concertation entre toutes les forces vives de la nation. Etant donné que le pays va mal, je pense qu’il ne doit pas y avoir de question d’opposition ou de majorité. Je crois que le dialogue national inclusif est une question de survie de la nation. Tous les Maliens doivent se donner la main pour trouver des solutions à long terme pour le Mali.

Propos recueillis par

Koureichy Cissé

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