C’est le cœur meurtri que nous apprenons le rappel à Dieu de Moussa Sanogo. La presse est un peu comme beaucoup d’autres secteurs, où les plus rigoureux ne sont pas toujours les plus connus. Moussa Sanogo, un « Sayousard », (ndrl : formé en Union soviétique disloquée depuis), a passé le plus clair de sa carrière à l’Agence, Agence malienne de Presse et de Publicité (Amapp). Parmi les journalistes, les agenciers sont ceux à qui il est demandé le plus de rigueur, mais, également, ceux qui restent dans l’anonymat. Ils sont les grossistes de l’information, puisque, très souvent, première source pour les autres rédactions.

Moussa Sanogo est resté ce journaliste tenant à la source, de la vieille école, privilégiant les faits. 

Il tire sa révérence au moment où un débat passionné se mène sur « le nouveau journalisme », concept difficile à cerner par la vieille école, et par tous ceux, justement, comme Moussa, tiennent pour sacerdoce de travail.

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Dors en paix camarade de route, de chemin et de conviction. La profession te reste reconnaissante !

Alexis Kalambry

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