Un grand regroupement, la Fédération des associations pour le développement des Communes de l’Inter fleuve (FADCIF) apporte depuis sept ans son soutien au développement dans les quarante-neuf communes rurales de l’inter fleuve.

Fondée en 2011, la FADCIF soutient et accompagne les mairies, les populations et les structures sociaux de base des Communes de l’inter fleuve. Active dans la zone enclavée entre le fleuve Niger et son affluent le Bani, la Fédération, qui englobe les associations des communes de Soye, de Dinandougou, Zan Coulibaly, la Belenitiegny et Ké-Macina, agit en collaboration avec les populations locales et veut contribuer au développement durable des campagnes. 

« Il faut développer notre zone et une seule association ou commune ne pourrait jamais réussir ce pari. Nous devons faire des ponts sur le fleuve Niger à Macina et un autre sur le Bani à San. Il y a d’autres défis comme l’électrification, l’installation d’au moins quatre hôpitaux, des écoles primaires, secondaires et universitaires, la construction des routes goudronnées, etc », déclare Yaya Coulibaly, président du Conseil d’administration de la FADCIF.

« Bien avant l’indépendance, nous produisons pour le reste du pays. Mais, nous avons été abandonnées par l’Etat. Rien n’est fait chez nous pour un véritable développement », s’indigne M. Coulibaly.  C’est pourquoi, précise-t-il, la fédération interpelle le gouvernement malien, les responsables des institutions, les ONG et les autres partenaires au développement du Mali. « Il faut une véritable intégration de l’inter fleuve et ses populations à travers des projets prioritaires. Nous voulons aussi que notre Fédération occupe une place prépondérante dans ce processus, car nous répondons des populations », a-t-il ajouté.

Des membres de la FADCIF au cours d’une conférence de presse à Bamako.

Aujourd’hui, avec la crise sécuritaire qui mine le centre du pays, les populations de cette zone souffrent à cause des attaques terroristes, du grand banditisme et de l’absence des agents de l’Etat. L’école, qui était déjà inexistant, ne fonctionne plus et les populations n’ayant pas de moyens vivent dans une souffrance totale.

La fédération invite donc tous les ressortissants de l’Inter fleuve à rejoindre leur combat afin de soulager ces populations. Par ailleurs, de sa création à nos jours, la FADCIF a initié plusieurs projets et elle entretient une bonne collaboration avec les mairies.

Sory I. Konaté

30mnutes.net

24 février 2019

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