Ancien secrétaire général de l’AEEM, 2è vice-président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Ousmane Diarra alias Gousno, président de la jeunesse du Mouvement Benkan, ambitionne de faire élire Seydou Mamadou Coulibaly à la présidence du Mali à l’issue de la Transition. En sa qualité de premier responsable de la jeunesse du Mouvement Benkan (pacte citoyen en bambara), Gousno est convaincu que l’avenir et le devenir de ce pays reposent sur sa jeunesse. Pour lui, le porte-étendard du Pacte Citoyen, en l’occurrence Seydou Mamadou Coulibaly, est une alternative crédible qui doit guider le choix des Maliens et surtout de la jeunesse à la prochaine élection présidentielle. Le Mouvement Benkan, Seydou Mamadou Coulibaly, le respect du délai de la Transition, …, Gousno nous dit tout ! Entretien.

30minutes.net : Comment se porte Benkan ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Le Pacte citoyen Benkan se porte bien. Il est un jeune mouvement politique qui a vu le jour le 4 avril 2021. Benkan se porte très bien. La jeunesse de Benkan, qui est valablement représentée sur toute l’étendue du territoire national, encore mieux. Bientôt, nous allons commencer avec l’implantation des structures de la jeunesse Benkan au niveau de la diaspora.

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30minutes.net : Benkan est-il prêt pour la bataille électorale à venir ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Oui. Benkan a été créé pour aller à la conquête du pouvoir démocratique. A ce titre, nous avons les rudiments et les armes nécessaires pour faire face à toute compétition électorale. Nous sommes prêts !

30minutes.net : Quels sont les rapports entre Benkan et les autres formations politiques ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Benkan tire sa chance de sa légitimité et de sa capacité à fédérer les énergies. Nous avons des meilleures relations possibles avec les autres formations politiques. La personne qui incarne à l’unanimité Benkan, Seydou Mamadou Coulibaly, Président national du mouvement, incarne aussi le changement tant souhaité par le peuple malien. Bien avant son apparition sur l’arène politique, il avait de très bons rapports avec tous les acteurs politiques de notre pays. Cet avantage est mis à profit pour que Benkan puisse se faire prévaloir et atteindre son objectif.

30minutes.net : Vous avez été une figure emblématique de la lutte estudiantine. Aujourd’hui, vous êtes le premier responsable de la jeunesse Benkan. Quel est votre regard sur l’échiquier politique ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Après trente ans de démocratie, je trouve l’échiquier politique plus ou moins mouvant. La population malienne, dans sa majorité, ne croit plus aux hommes politiques.

C’est pourquoi Benkan a été créé avec des nouvelles offres politiques afin que les Maliens puissent croire aux politiques. Benkan porte des hommes qui ont déjà fait leur preuve et qui s’investissent pour le bien-être collectif. Benkan est une chance. Une chance qui doit être saisie pour faire émerger du Mali le pacte nouveau, Benkan, justement.

Je suis jeune autant que beaucoup de mes camarades des autres formations politiques. Un parti politique ou un seul regroupement politique ne peut construire le Mali. On vit dans une situation de précarité depuis près de dix ans. Il va falloir que les patriotes se donnent la main pour que l’intérêt du peuple puisse être préservé.

30minutes.net : Les hommes politiques maliens semblent être décriés par une partie de l’opinion publique. Est-ce à dire que votre candidat, Seydou Mamadou Coulibaly, est une alternative crédible ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Seydou Coulibaly est une chance, plus qu’une chance pour le Mali. Vu le parcours de l’homme, vu son carnet d’adresses aux plans national et international. Tout milite en sa faveur. A l’image des grandes puissances comme les Etats-Unis, qui ont fait élire un homme d’affaires à la tête de leur pays. Tout prêt encore, le Benin aussi a montré toutes les preuves. Un homme comme Seydou Coulibaly est à essayer puisque ce sont des entrepreneurs qui ont réussi dans leur domaine pendant 30 ans. La gestion du pays ne doit plus poser de problème à condition qu’une fois élu Président, qu’il puisse faire entrer des hommes et des femmes de valeurs, des patriotes comme lui, afin que le pays puisse prendre son envol.

Il est donc temps que la prise de conscience puisse devenir une réalité dans le milieu jeune, puisque l’avenir et le devenir de ce pays reposent sur sa jeunesse. Si on fait le bilan des trente dernières années du règne démocratique, il faudra que, cette fois-ci, les jeunes ne se fassent pas manipuler. Notre avenir est en jeu, nous sommes des acteurs majeurs dans le choix d’un homme à la tête du pays. A ce titre, on doit être courageux, audacieux, et faire le bon choix. Ce choix passe nécessairement par Seydou Mamadou Coulibaly en se mobilisant pour son élection à la magistrature suprême du Mali.

30minutes.net : Pour certains, Seydou Mamadou Coulibaly se veut le modèle type de Patrice Talon. Est-ce à croire qu’il fera comme ce dernier au Bénin ?

Ousmane Diarra alias Gousno : C’est vous qui le dites ! Sinon mieux ! Sinon mieux ! Je l’affirme. Amusez-vous un peu à enquêter sur l’homme ; de l’école fondamentale à Markala en passant par le lycée à Bamako, et voir le contexte dans lequel il a pu bâtir son entreprise Cira pour pouvoir se positionner comme une élite parmi des entreprises africaines, voire mondiales. Seydou Coulibaly est une référence. Il est sérieux, courtois, très humble et à l’écoute des autres. Je pense qu’un Seydou Mamadou Coulibaly comme Président de la République du Mali, en 6 mois, nous fera nous rendre compte de la possibilité d’aller au développement tant réclamé par le peuple. Parce qu’il a la fibre patriotique ; il est engagé pour ce combat ; il aime à le dire ; il veut redonner aux Maliens ce que le Mali lui a donné. Je ne doute pas de la moralité, puis de l’engagement de l’homme pour redresser notre pays.

Le territoire malien est très vaste. Pour prétendre gagner une élection, il faudra une structuration politique solide. Le Mouvement Benkan est représenté dans toutes les régions du Mali ?

Je l’affirme. Benkan, aujourd’hui, est au-delà des régions administratives du Mali. Benkan est partout à travers le Mali comme je l’ai dit tantôt. Nous sommes un jeune mouvement politique. Nous avons juste besoin d’un petit temps pour que la structuration puisse être bien matérialisée. Le Benkan est représenté dans les 23 régions administratives du Mali. Je parle surtout du volet jeunesse dont je suis le premier responsable.

30minutes.net : Au-delà de la jeunesse dont vous êtes le premier responsable, le levier politique de Seydou Mamadou Coulibaly est-il aussi large ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Benkan est structuré comme toutes les autres formations politiques en République du Mali. Nous avons un bureau central ; un bureau des femmes et un bureau des jeunes. Au-delà de ces trois entités, il y a le club et des mouvements de soutien, qui sont organisés pour porter la candidature de Seydou Mamadou Coulibaly. Si nous mettions tout cela de côté, et comme il est clair qu’une seule formation politique ou un seul homme ne peut gérer le Mali d’aujourd’hui, nous pensions à la création d’une grande plateforme politique, qui va mobiliser d’autres formations politiques, prêtes à soutenir la candidature de Seydou Mamadou Coulibaly dans les jours à venir. Je pense qu’au-delà du Benkan, en tout cas, d’autres situations sont en gestation afin que Seydou puisse être élu Président de la République du Mali. Mais, le préalable maintenant, il faut que Benkan fasse le gros du travail. C’est pourquoi l’organisation existe et nous sommes en train de la structurer petit à petit. Et d’ici l’élection présidentielle, je pense que Benkan aura une forte chance à travers son premier responsable, Seydou Mamadou Coulibaly, de gagner proprement la présidentielle.

Je parle de la création de la plateforme politique. Nous sommes dans ça. Elle ne sera pas une première expérience, car, vous êtes d’accord avec moi que dans une élection présidentielle, c’est un homme qui fera face à son peuple. En la matière, s’il y a d’autres partis politiques, pas forcément membres de Benkan, mais qui partagent la vision et l’objectif de Benkan pour la conquête du pouvoir, qui se mettent d’accord pour créer une plateforme en vue de soutenir la candidature de Seydou Mamadou Coulibaly, c’est une très bonne chose. Mais sa candidature sera portée par Benkan, la plateforme sera là pour élargir la base électorale.

30minutes.net : Le dossier élection divise la classe politique et le gouvernement. Etes-vous confiant sur le respect de la date des prochaines élections ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Je pense qu’il faut être légaliste en la matière. La date du 22 février 2022 a été indiquée pour organiser la présidentielle. Jusqu’à preuve du contraire, je pense que les autorités n’ont pas encore tenu un autre discours différent du premier. Donc, nous, nous restons dans la légalité. Nous travaillons ardemment comme si l’élection est prévue à la date indiquée.

30minutes.net : Donc, vous n’êtes pas d’accord avec certains qui souhaitent une possible prorogation du délai de la transition ?

Ousmane Diarra alias Gousno : Je dis que je reste légaliste. En tout cas, jusqu’à preuve du contraire, la prolongation n’a pas été officiellement indiquée par les autorités. Donc, la date du 22 février est toujours d’actualité.

Propos recueillis

O.A.M

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