Moins de trente ans, Paoula (nom d’emprunt) est une jeune fille victime de mariage forcé, dans lequel elle a frôlé la mort. Aujourd’hui, elle tente de refaire sa vie après un traumatisme a lui infligé par un homme psychologiquement instable qui lui servait de mari. Témoignage.

« Ma tente a gâché ma vie en me mariant à un attardé mental qui a su cacher son jeu au début de notre relation», se lamente Paoula.

 « J’étais en 3ème année de la faculté de droit quand une tante m’a forcée à me marier.  Au début, monsieur était aussi normal que possible. Il était attentionné, séduisant. Malgré que c’était un mariage arrangé, je suis tombée amoureuse de lui ». Alors commença pour elle une vie d’enfer. «Mon calvaire a commencé quand je suis  tombée enceinte. Cela a commencé par des disputes violentes et après, des coups s’en sont suivis. J’ai renoncé définitivement à cet homme le jour où il m’a tabassée alors que j’étais à 7 mois de grossesse. Il m’a cassé un bras. Le même jour, il a essayé de m’étrangler à mains nues. Pour ne pas perdre la vie, je  me suis saisie d’un pot de fleur qui trainait et l’ai assommé avec. Après cet incident, J’ai abandonné le domicile conjugal en me refugiant chez mon grand frère. Je ne pouvais en aucun cas retourner en famille car on m’aurait fait retourner chez cet homme». Depuis, Paoula vit chez son frère et tente de se reconstruire. « Actuellement, c’est mon grand frère qui s’occupe de moi et de mon enfant. Le divorce n’est pas complément prononcé, mais le dossier est en traitement.  Pour aider mon frère à subvenir à mes besoins, je fais des petits boulots tels que les nettoyages, la décoration, même, si je suis diplômée en droit des affaires. J’ai déposé mes dossiers dans plusieurs entreprises, sans succès. Là où je suis, je m’inquiète pour l’avenir de mon unique garçon de 3 ans, car sa grand-mère paternelle  veut me l’arracher et son père est actuellement dans un hôpital psychiatrique.  Il s’avère que sa violence  était liée à un déséquilibre mental. »

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Sanata Goita

Azalaï Express du lundi 18 février 2019

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