Dans sa mission régalienne de protection sociale, un nouveau projet de loi a été institué sur le régime d’assurance maladie universelle pour une large couverture des populations maliennes. A la tête d’une grande structure, Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le directeur général, Luc Togo revient sur l’importance du nouveau projet de loi institué estimant que les expériences déjà acquises permettront de renforcer davantage le système. Nous l’avons rencontré.

« Sur le projet de loi portant institution du régime d’assurance maladie universelle qui consiste à rendre officielle la création de ce nouveau régime d’Assurance maladie, jusque-là, nous avons mis en place  des systèmes de prise en charge de la maladie avec des systèmes qui coexistent. Nous avons un dispositif qui concerne les indigènes, l’ANAM, les fonctionnaires et les travailleurs et un système privé à but non lucratif, les mutuelles, au niveau du ministère de la santé. Il y a des systèmes de prise en charge des évacuations et certaines maladies et certaines catégories de gens qui bénéficient   des prestations gratuitement avec des enfants de moins de cinq ans pour le soin de la tuberculose et le Sida,  ce sont des choses dont les charges sont supportées par l’Etat », explique le directeur général de l’AMO, lors de notre rencontre pour en savoir davantage sur le nouveau projet de loi portant sur le régime d’assurance maladie.

A la tête de l’Assurance Maladie Obligatoire, depuis 2001, Luc Togo demeure le principal artisan de ce qu’est devenue la structure aujourd’hui, faisant le bonheur des Maliens, en particulier les couches au revenus faibles.

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Accordant l’accès aux soins de santé à l’ensemble des adhérents sans considération de leur cotisation, l’AMO  reste l’espoir des pauvres et un exemple de solidarité.

L’idée à travers cette nouvelle loi, selon lui, est de faire en sorte que toutes les catégories aient accès aux soins dans les mêmes conditions. Les prestations sont uniques pour tout le monde quelques soient la contribution que vous faites, reconnait le directeur général qui pense que. « Contrairement à aujourd’hui, nous allons assister à une situation où au Mali tout le monde bénéficie un système d’assistance maladie et améliorer leur état de santé.  C’est ce que dit la nouvelle loi qui a été mise en place ».

Grâce à l’expérience acquise avec  AMO, pour lui, il s’agit d’optimiser cette expérience en étendant à toutes les autres  catégories de la population parce que, c’est légitime. « Dans un même pays, vous ne pouvez pas avoir des gens parce qu’ils sont fonctionnaires qui bénéficient de facilités par le canal  du système d’assurance et voir d’autres personnes parce qu’elles ne sont pas fonctionnaires de ne pas bénéficier du système assurance maladie. Cela serait injuste », estime-t-il.

Déterminé à faire bénéficier les bienfaits de l’AMO au plus grand nombre des Maliens, le directeur général ajoute que leur première expérience en matière de gestion d’une maladie sous forme assurancielle permettra  d’étendre le système à l’ensemble de la population.

S’agissant du cas des maliens de la diaspora, il rassure que cela est prévu dans le système. Et il précise : « Où que vous résiliez selon des modalités bien déterminés vous soyez couvert par le système. Ces modalités vont être précisées. Même le système est acquis que vous soyez fonctionnaires ou maliens de la diaspora que vous puissiez intégrer le système que ça soit vous ou vos parents, bénéficient des prestations. Cela est prévu ».

Répondant à la question portant sur certains médicaments non prise en compte par l’AMO, Luc Togo a informé que cet aspect de médicament est particulier, mais la loi prévoit que chaque année qu’on révise la liste de médicaments parce que les choses changent ou bien certains médicaments qui existaient disparaissent ou des nouveaux produits apparaissent. Aussi,  il y a des prix qui changent ou à la baisse ou à la hausse chaque année.

Toutefois, il y a eu deux révisons de liste de médicaments sans bruit autour. La toute première liste  a été révisée une première, deuxième, troisième, nous sommes à la quatrième fois. Le souci c’est de prendre en compte la réalité du moment sans plomber le système. Il peut y avoir de médicaments  de noms différents, mais qui font exactement les mêmes traitements, a affirmé le directeur général Luc Togo.

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