L’édition 2020 de la quinzaine de l’environnement a été célébrée au Mali sur fond d’inquiétudes marquée par la maladie à Coronavirus. L’édition tenue sans grand rassemblement, a été à la hauteur « des ambitions«  selon le directeur général de l’AEDD, Boureima Camara.

Deux grands thèmes ont marqué les activités de la quinzaine de l’environnement édition 2020. Il s’agit de la « biodiversité » thématique du 5 juin pour la journée mondiale de l’environnement et « aliments-fourrages-fibres, production et consommation durable » pour le 17 juin, journée internationale de lutte contre la désertification

Ces questions ont été abordées à travers des conférences débats et des journées d’échange entre experts du secteur de l’environnement et les professionnels de médias.

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Au de-là des deux thématiques, l’édition a mis au peigne fin l’état de l’environnement au Mali, la dégradation des forêts, la grande muraille verte, la gestion des eaux usées, l’état des ressources forestières et l’approvisionnement en eau potable.

La campagne de sensibilisation en faveur de l’environnement, tenue du 5 juin au 17 juin, a aussi engagé des débats sur la contribution déterminée au niveau national (CDN) et les acquis du programme « Alliance globale contre le changement au Mali » AGCC-Mali, phase II.  L’objectif général du programme est d’améliorer les systèmes nationaux et décentralisés de gouvernance du secteur forestier au Mali.

Dans sa CDN, le Mali s’engage à réduire des émissions de gaz à effet de serre de 29 % au niveau de l’agriculture, de 31 % au niveau de l’énergie et 21 % au niveau secteur forêts et le changement d’affectation des terres.

Bien qu’elle n’ait été pas fêtée en grand espace, l’édition 2020 a été à la hauteur des ambitions, s’est réjoui le directeur général de l’Agence de l’Environnement et du Développement durable (AEDD), Boureima Camara, à la clôture de la campagne, mercredi 17 juin, au siège de l’agence. « Nous avons eu l’opportunité de rencontrer les principaux services techniques qui sont chargés de la mise en œuvre de la politique nationale de l’environnement. On a de même beaucoup échange avec les hommes de médias. Je suis heureux de constater que certains sont même allés au de-là des thématiques abordées dans leurs différents médias », a-t-il laissé entendre. Avant d’ajouter, « nous espérons sur la base de cet acquis que les actions vont se poursuivre parce que nos populations ont besoin davantage de renforcer leur capacité, renforcer leur compréhension de la matière environnementale ».

Le chef du département de l’AEDD a exhorté après les hommes de médias à intensifier davantage les différentes actions et informations à l’endroit de la population.

Kadiatou Mouyi Doumbia

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