Arrivé 3e au 1er tour du scrutin présidentiel, Aliou Boubacar Diallo est sorti du silence à l’occasion de la fête de l’indépendance du Mali. Dans un message, le candidat de l’ADP/Maliba appelle au dialogue et au sens de la responsabilité du président réélu et de Soumaïla Cissé.

« Pour préserver l’essentiel, rien n’est de trop », dit-il. Aliou Boubacar Diallo est convaincu que le dialogue est l’une des vertus du pays et se dit prêt à saisir la main tendue du président IBK par réalisme politique.
« Le 29 juillet dernier, je me présentais à vous avec mon projet pour une Nouvelle indépendance dont l’objectif était de rendre le Mali à son peuple. Je concourais ainsi à l’élection présidentielle après avoir tiré le constat que, malgré les avancées obtenues durant les 58 dernières années, beaucoup de chemin reste à faire pour offrir à nos populations le développement, le bien-être et la sécurité qu’elles méritent », explique-t-il.
 » J’ai suivi avec grand intérêt l’adresse à la nation du président de la République Ibrahim Boubacar Keita. J’ai noté sa volonté affichée de faire en sorte que l’ensemble des fils et des filles du Mali se retrouvent pour préserver l’essentiel. Pour moi, il est temps, malgré toute l’amertume que peuvent avoir certains de nos compatriotes, de mettre cette élection derrière nous et d’envisager avec réalisme, détermination et sérieux notre avenir commun. Le Mali que nous chérissons tant reste extrêmement fragile. Les chantiers sont nombreux : mise en œuvre de l’accord de paix, réformes politiques et institutionnelles, réforme du système électoral, développement économique et socio-sanitaire… ».
Sur chacune de ces questions, personne ne saurait détenir la solution ultime, poursuit-il. « En ces temps de grande incertitude, la réponse à ces enjeux existentiels est forcément collective. C’est pourquoi, j’en appelle au sens du dialogue et de la responsabilité de mes frères Ibrahim Boubacar Kéita et Soumaïla Cissé. Toute l’élite politique sur laquelle les yeux des Maliens sont rivés doit montrer l’exemple et mettre de côté les différences pour s’entendre sur l’essentiel: refonder le Mali. « Renforcer la digue est donc plus que jamais nécessaire. Pour ma part, je continuerai à œuvrer aussi bien sur le plan politique qu’institutionnel à la prise en compte des idées fortes de mon projet pour la nouvelle indépendance », affirme-t-il.
Bréhima Sogoba 

L’Indicateur du renouveau du 24 septembre 2018

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