Dans la logique de perpétuer la tradition, les élèves du lycée les « Castors » ont une fois de plus offert à l’Association malienne de lutte contre les déficiences mentales chez l’enfant (Amaldeme), des vivres, des vêtements et un chèque d’un million de F CFA, mardi 4 février dernier à Lafiabougou.
Le don fait par le lycée les « Castors » à l’Amaldeme, marque ainsi la détermination et la volonté de ses élèves à considérer, soutenir, aimer sans un regard de travers, sans une gêne leurs frères et sœurs atteints de déficiences mentales. Les élèves étaient accompagnés par le proviseur, les Professeurs et les membres de l’administration du complexe scolaire les « Castors ».
L’Amaldeme est un centre qui a pour missions de prévenir et de prendre en charge la déficience mentale quelle que soit la tranche d’âge de l’enfant. Depuis sa création, le centre s’est attelé à faire comprendre que la déficience mentale n’est pas contagieuse et qu’avec un soutien, les enfants peuvent être autonomes.
La présidente de l’Amaldeme, Yasmina Sanogo s’est dite soulagée et réconfortée par ce geste noble du lycée les « Castors ». « Tantie Marie Louise a depuis de nombreuses années soutenu financièrement notre association aussi discrètement comme d’habitude, et je tenais à l’en remercier, tant par sa générosité, son soutien infaillible et aussi tant par les sincères rapports fraternels qui la liaient à feue ma mère, Mme Sanogho Kady la fondatrice de l’Amaldeme« .
A l’entendre, les cinq sens des handicapés sont touchés, mais c’est un sixième qui les délivre, bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction, ce sixième sens qui apparait, c’est simplement l’envie de vivre, dit-elle.
« Aidez-les, soutenez-les, et ils vous le rendront avec leur si beau regard et leur si beau sourire si innocents« , a-t-elle conclu.
Dans leur message, les élèves du Lycée les « Castors » invitent ainsi leurs frères et sœurs de l’Amaldeme à travailler, persévérer et d’être toujours optimistes.
La cérémonie a été marquée par un spectacle donné par les enfants déficients mentaux.
Ibrahima Ndiaye