Le Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant(CNDIFE) a abrité la cérémonie de présentation de « l’agenda des femmes du Mali » porté par les organisations de la société civile.

 

La cérémonie de présentation de cet agenda était présidée par le Mme le ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Traoré Oumou Touré. A ses côtés les représentantes des Partenaires techniques et  financiers, notamment la Minusma, Onu-femmes et Usaid.  Pour les initiateurs, cet agenda vise à promouvoir une large participation des femmes à des espaces de prise de décisions politique et publique.

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Pour le porte-parole de la dynamique des femmes de la Minusma, Mme Sangaré Nana Coulibaly,  les femmes sont peu représentées dans la vie publique et politique malgré les efforts déployés au cours de ces dernières années par les ONG nationales. Selon elle, cette faible représentation de la couche sociale qui constitue la majorité de la population est un dysfonctionnement majeur de notre démocratie auquel les acteurs veulent trouver une solution définitive. Elle a remercié tous les partenaires techniques et financiers pour leur mobilisation et engagement auprès des femmes du Mali.

La représentante du collectif des femmes pour l’exécution de cet agenda,  Mme Nana Sissako,  a fait l’historique de ce projet et les attentes des femmes, à savoir leur implication dans les prises de décision au Mali.

La présente cérémonie a servi de cadre pour informer les partis politiques, les organes de la presse et l’ensemble de la population du Mali de l’existence de l’agenda des femmes du Mali.

« Les femmes ont besoin d’être à la table de décision. L’énergie c’est les femmes. Nous invitons l’ensemble des candidats du Mali à prendre en compte l’avis des femmes pour  sortir le pays de cette crise »,  a indiqué Mme Véronique de l’Onu-femmes. Pour elle, cet agenda devrait être présenté comme agenda de la campagne.

Le ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Oumou Touré, a salué l’intérêt que porte les partenaires à cet agenda des femmes du Mali. Elle a pris l’engagement  à soutenir l’initiative pour l’union sacrée des femmes du Mali.

« Nous avons la possibilité de participer au mécanisme de la nation. Nous sommes obligés de travailler avec les obligations des femmes. Notre collaboration est une obligation. Nous devons nous unir pour bouger le courant du pays », ajoutera-t-elle.

Adama Diabaté 

L’Indicateur du renouveau du 19 juillet 2018 

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