Démarrage « non effectif » du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion, DDR, à Mopti.

Annoncé pour ce lundi en faveur des milices peule et dogon « le processus doit encore procéder à certains réglages », nous rapportent les acteurs. Selon eux, c’est plutôt la phase d’identification qui est en cours. La milice Dana Amassagou pense qu’il y a « des conditions préalables » à respecter. Au même moment, une rencontre entre les autorités maliennes et les représentants des communautés concernées se tient ce lundi à Mopti.

Le ministre de la Réconciliation, le président de la Commission nationale de DDR, les représentants des milices peule et dogon participent à cette rencontre. Selon le président du mouvement Ganda Izo, ce processus de cantonnement permettra à long terme de rétablir la paix et la sécurité dans la région de Mopti. Selon lui, le processus a déjà démarré avec la phase d’identification des combattants des groupes armés du Centre du pays.

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« C’est plutôt des registres qui vont être donnés aux combattants des différents mouvements pour qu’ils identifient leurs combattants avec leurs armes. Ensuite c’est la seconde phase qui consiste à les désarmer, ça apaisera et jouera positivement sur les violences au centre », explique Mohamed Attayoub Sidibé, président du mouvement Ganda-Izo, qui tient un poste de sécurité dans la région de Mopti à la frontière avec le Burkina Faso.

Toutefois les responsables de la milice Dana Amassagou posent des « conditions préalables » pour leur participation à ce DDR. Selon les responsables de la milice dogon, l’accent doit être mis sur le dialogue inclusif.

« Il faut d’abord parler, dialoguer entre les protagonistes. Ensuite avoir un accord sur comment aller vers le DDR. On ne se lève pas du matin au soir pour demander de récupérer les armes. Nous pensons quand même qu’il faut mettre en place un processus qui va aboutir au DDR », nous a déclaré Marcelin Guenguéré, un des responsable de la milice Dana Amassagou.

Cette opération intervient quelques semaines après le désarmement de 1500 combattants des groupes armés signataires de l’accord d’Alger. Ce processus a concerné les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.

Source : Studio Tamani

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