Selon certains candidats au DEF 2019, l’examen s’est plutôt déroulé dans la sérénité et le calme. Confiants, ils attendent impatiemment les résultats.
Djiba Keita (élève au collège Oumar Bah) :
« Lorsque les gens faisaient des commentaires sur l’examen du DEF, j’étais très inquiète. Par contre, après avoir traité mon sujet, je me suis sentie très à l’aise. Le sujet de rédaction était abordable. Il y avait trois sujets au choix. J’ai pris le deuxième qui portait sur la communication via les réseaux sociaux. Je pense qu’au lieu de rester tout le temps sur les réseaux sociaux, nous gagnerons à travailler sur l’avenir. C’est-à-dire les études. J’invite tous mes camarades à s’accrocher plutôt aux cahiers et aux livres qu’aux réseaux sociaux ».
Amza Doumbia (Groupe scolaire de Kalaban Coura ACI) :
« J’avais très peur au début de l’examen, mais après quelques épreuves, j’ai eu de l’espoir. Par exemple, en rédaction j’ai pris le deuxième sujet concernant les réseaux sociaux. Le conseil que j’ai pour mes camarades, c’est de leur demander d’apprendre les leçons et de ne pas s’accrocher aux réseaux sociaux ».
Fatoumata Haïdara (élève en 10ème spécial CL) :
« La surveillance de cette année n’a pas été aussi difficile et les sujets étaient faciles. J’encourage beaucoup mes camarades à serrer les ceintures. Cette année, j’étais à ma troisième tentative au DEF. Je n’abandonnerai jamais. Je prends des cours en électricité et je reviens pour le DEF ».
Mohamed El Houda (candidat au Centre Kalaban ACI 1) :
« Je pensais que c’était difficile, mais maintenant je me sens bien. Je demande seulement à mes camarades d’être plus courageux. Je souhaite une bonne chance à tous les candidats ».
Fatoumata Kané
(bozola)
BOZOLA
Le grand marché de fruits « Namassa Dankan« menacé de déguerpissement
Le marché des fruits de Bozola sera bientôt déguerpi à cause des travaux de la nouvelle voie reliant le pont de Missabougou au pont des Martyrs. Et les vendeurs sont inquiets face à cette situation.
Selon Bourama Diarra, président du syndicat des vendeurs du marché de fruits de Bozola « Namassa Danga », l’inquiétude serait partie d’une simple rumeur. « Nous n’avons jamais été informés clairement que nous serons déguerpis », reconnait-t-il. Mais, précise le syndicaliste, « c’est d’après notre propre remarque ». « Il y a maintenant deux ans, les autorités sont venues mesurer quelques mètres du marché disant que c’était pour l’élargissement de la route jusqu’au troisième pont de Missabougou. Et pour elles, cette route doit traverser notre marché. Cette année, elles sont encore venues mesurer plus de 60 mètres. C’est ce qui nous inquiète », raconte le syndicaliste, tout ne précisant : « nous avons informé les autorités de notre soutien au projet d’élargissement de la voie, mais pas pour un déguerpissement total ». Sur un marché d’environs 90 mètres, le projet prévoit un prélèvement d’une soixantaine de mètres.
« Notre marché existe depuis l’indépendance. Ce marché nous permet de subvenir aux besoins de nos familles. Nous avons peur d’être déguerpis et nous demandons aux autorités de faire les travaux en tenant compte de notre situation », demande Bourama Diarra. « Nous avons eu une première proposition pour la réinstallation de notre marché, mais nous estimons que cet endroit historique devra rester à sa place », propose-t-il.
Lamine Diané, commerçant au même marché, manifeste également son mécontentement face à cette situation. « Mon père, de son vivant, nous a nourri grâce à ce travail et moi aussi j’ai pris la relève. Je ne dépends que de ce marché », dit-il.
Bintou Diawara
Zeïnabou Fofana