L’Institut supérieur des techniques économiques comptables et commerciales (Intec-Sup) a organisé le jeudi 28 novembre 2019 un atelier d’échanges sur l’entrepreneuriat. Plusieurs jeunes entrepreneurs ont partagé leurs expériences avec les étudiants sur cette thématique d’intérêt général notamment dans l’employabilité et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.

Perçu comme une démarche professionnelle consistant pour une personne à créer sa propre entreprise, l’entrepreneuriat représente l’un des options stratégiques pour lutter contre le chômage. C’est dans l’optique de permettre à ses étudiants de mieux appréhender cette thématique que l’Intec-Sup a initié cette conférence. Elle était animée par un trio de jeunes entrepreneurs : Tenin Samaké, Ismaël Karembé et Kader Dembélé ; évoluant respectivement dans le domaine des médias, l’évènementiel et l’informatique. Le panel était complété par Dr Kadiatou Sanogo, enseignante et auteure d’une thèse sur la problématique de finance des petites et moyennes entreprises (PME) au Mali.

Selon Kader Dembélé, jeune entrepreneur évoluant depuis plus de cinq ans dans l’informatique et la restauration, l’action d’entreprendre est essentielle car elle permet de contribuer à la richesse nationale en l’occurrence au produit intérieur brut (PIB). A l’en croire, les jeunes ne doivent plus être attentistes. « Il faut se lancer tôt même si c’est de manière informelle au début », conseille-t-il, avant d’attirer l’attention sur l’importance de l’attitude à avoir pour concrétiser son idée d’entreprise. « La persévérance est indispensable. L’échec n’est pas un défaut. Il faut penser, mûrir et réaliser son idée avec comme ambition d’innover à chaque fois », a soutenu M. Dembélé.

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Pour Mme Kadiatou Sanogo, une chose est claire : « l’Etat ne peut pas embaucher tout le monde d’où l’intérêt d’aller vers des initiatives de création d’entreprise ». Mais avant d’aboutir à cette création, affirme-t-elle, il faut au préalable mener une étude de prospection et chercher un financement pour lancer son activité. « Malgré le difficile accès au financement des néo-entrepreneurs auprès des banques, l’Etat a consenti aujourd’hui beaucoup d’efforts pour favoriser le développement des PME à travers la politique d’exonérations du paiement des impôts durant 5 ans et la création de l’Agence pour la promotion de l’investissement (API) « , a expliqué Mme Sanogo, invitant les jeunes à prioriser les secteurs porteurs tels que le textile ou l’informatique.

Ismaël Karembé, showbiz man et initiateur du concept Nuit Stars Awards, a pour sa part attiré l’attention sur les structures d’accompagnement. « Aujourd’hui, il existe beaucoup d’incubateurs comme Impact Hub ou Donilab qui appuient les jeunes entrepreneurs en leur offrant un cadre de travail et du matériel », a-t-il affirmé.

A l’issue de la conférence, des étudiants de l’Intec-Sup ont confirmé avoir appris des notions pertinentes sur l’entrepreneuriat et espèrent en faire bon usage une fois sur le marché de l’emploi.

Mamadou Oury Diallo (stagiaire)

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