Le Mali s’apprête à prendre un nouveau départ. Cela, à travers le dialogue de haut niveau instauré par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. C’est ce qu’à laissé entendre le député Amadou Thiam, à sa sortie d’audience à Koulouba. Selon le président de l’ADP-Maliba, les questions d’intérêt national ont été évoquées au cours de cette rencontre avec IBK.
Le président de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) a dans un premier temps salué cette initiative du président de la République d’avoir instauré ce dialogue de haut niveau. Un dialogue souhaité depuis plusieurs années par l’ADP-Maliba. Après l’élection présidentielle de 2018, l’ADP avait demandé, sans succès, ce dialogue de haut niveau. Cela, pour permettre aux leaders d’opinion et les responsables politiques de discuter des questions d’intérêt national. Notamment les réformes politiques, administratives et institutionnelles. Car, pour l’Honorable Thiam, le Mali est dans une situation exceptionnelle à cause du retard pris dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger et les exigences des partenaires techniques et financiers. Aussi, les contestations populaires contre la derrière initiative de réforme constitutionnelle, dirigées par la plateforme « AN TE A BANA ». Selon le député élu en commune V, cette démarche est indispensable pour permettre au Mali d’avoir le consensus souhaité. Cela, pour la réussite du processus référendaire. En plus de ces consultations du président de la République, le président Thiam salue la mise en place du cadre de concertation national et le comité d’experts pour réfléchir sur la nouvelle constitution et le nouveau Mali. L’élu appelle cela « un nouveau départ ».
Pendant cette rencontre qui a duré plusieurs heures, les questions relatives à la sécurité ont été abordées. Tout comme les tensions sociales et politiques qui règnent actuellement au Mali, auxquelles il faut trouver une solution. Cela, pour avoir la cohésion sociale et une unité nationale, afin de faire face aux défis qui sont énormes. Selon lui, le préalable est l’apaisement du climat social pour pouvoir faire face à tous ces défis pour remettre le pays sur les rails.
André Traoré
Le Soleil Hebdo du 14 mars 2019