Les réseaux téléphoniques mobiles ne doivent plus être un luxe dans notre pays, surtout pour nos localités à accès difficile et en proie à l’insécurité. Le village de Bambadala, dans la Commune rurale de Sankarani est entouré par une chaîne de montages, avec une forêt luxuriante, sous une fine couche de fumée amalgamée de brume, est située à la frontière guinéenne. Dernière ce décor paradisiaque se cache une réalité insupportable et discriminatoire.

Véritablement enclavé, le village n’est desservi par les moyens de transport qu’une fois chaque semaine pour relier Bamako ou d’autres localités. Comme si cela ne suffisait pas, Bambadala ne bénéficie d’aucune couverture téléphonique. Un calvaire pour une population déjà lassée et meurtrie par plusieurs maux, dont l’absence de réseau téléphonique. Pour cause, les malades ne sont plus évacués à temps, les femmes meurent suite aux complications d’accouchement.

Les malfrats, voleurs et autres brigands de grand chemin s’échappent, faute de pouvoir donner l’alerte et leur signalement. « Pour passer un simple appel téléphonique, il nous faut faire une distance d’au moins 5 km et grimper un arbre », témoigne un jeune habitant.

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Il est temps que les opérateurs téléphoniques s’impliquent pour offrir aux populations un minimum de commodité indispensable dans un monde où tout passe par la communication.

Aux autorités de la transition de contraindre les opérateurs téléphoniques de couvrir l’ensemble du territoire malien.

Zoumana Kané

(correspondance particulière)

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