Pour Kadidia Fofana, élue communale et chargée de mission au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI), pour une résolution définitive de la crise du centre et l’accalmie de l’arène politique, tous les acteurs devront jouer leur partition. Dans l’émission “Djo Kono” de la radio Djoliba FM, elle est revenue sur son choix de rejoindre le MAECI.

Dans l’émission animée par l’animateur Moussa Timbiné, Kadidia Fofana a analysé l’actualité politique au Mali marquée par la crise au Centre, la corruption et les récentes manifestations des jeunes de la région de Kayes.

Jugeant noble la manifestation de la jeunesse pour le rétablissement des routes reliant Kayes et Bamako, la nouvelle chargée de mission de Tiébilen Dramé a conseillé “les bonnes manières”. Pour le centre, elle estime que le pays fait face à une guerre “imposée”.  “Il faut que les ethnies se tolèrent. Les assassinats qui se passent dans le centre ne sont pas maliens. Il nous faut beaucoup d’efforts pour aider le pays à sortir de cette crise”, explique-t-elle. Concernant la corruption, la présidente du mouvement “Les Amazones” affirme que la lutte contre ce phénomène a toujours été au centre des intérêts de l’opposition. “Nous resterons engagés dans ce combat”, promet-elle. Et de revenir sur sa décision d’accepter le poste de chargé de mission : “ l’opposition a demandé certaines réformes et ces dernières ont été prises en compte par le président IBK. Il (IBK) a demandé à ce que l’opposition travaille avec lui pour sortir le Mali de la crise qu’elle traverse, en tendant sa main à cette dernière. Donc, nous avons accepté à travers l’Accord politique de gouvernance”.

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Elle précise : “le Mali est comme un arbre, l’opposition et la majorité ne sont que des branches. Si le tronc de l’arbre est menacé, il faut qu’on s’unisse pour sauver l’essentiel et l’essentiel, c’est le Mali”.

Mariée et mère de 4 enfants, Kadidia Fofana a marqué les cinq dernières années du combat politique au Mali. Communicatrice de formation, elle a été la directrice adjointe de campagne du candidat Soumaïla Cissé à la dernière élection présidentielle. En plus, elle a été au-devant de la scène dans le mouvement Antè Abana, qui a empêché le premier projet de révision constitutionnelle entamée par IBK.

Koureichy Cissé

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