Pour l’ancien président de la Fédération malienne des artistes du Mali, Kary Bogoba Coulibaly, les artistes du Mali trouveront leur salut avec l’application stricte de la nouvelle loi sur les droits d’auteurs et les droits voisins.

Mali Tribune : Pour vous, qu’est-ce qu’un artiste ? Que gagne-t-il ?

K .B. C. : L’artiste dans sa créativité, c’est le créateur d’œuvre de l’esprit. Un artiste gagne tout, toute chose dans la vie ne devait pas se référer sur l’argent, mais tel n’est plus le cas aujourd’hui. Tout est basé sur les valeurs monétaires, financières, sur le bien personnel. Mais, on voit par quoi telle ou telle personne est poussée dans ce qu’il fait, l’amour qu’elle ressent envers ce qu’elle fait. Aujourd’hui, on n’y gagne pas mais, on devait y gagner.  Tout d’abord l’artiste dans son professionnalisme, son sérieux il faudrait que la société dans laquelle nous vivons, se rende compte de ce que valent les artistes, les payer à juste, qu’ils puissent être garantis dans tout ce qu’ils font.

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Mali Tribune : Vous en tant qu’artiste, quels sont les problèmes communs que vous rencontrez ainsi que vos collègues ?

K. B. C. : Nous avons les problèmes de protection des droits, un des phénomènes qui n’est pas caché, c’est la piraterie. La piraterie est un fléau international bien vrai que les choses changent naturellement selon les pays. C’est un fléau qui fait que nous sommes de plus en plus dans des difficultés, les œuvres ne sont plus vendues, le système de production et de diffusion des œuvres est cassé parce que d’autres outils de communication sont nés.

Mali Tribune : Alors quelle peuvent être ces sources de piraterie ?

K. B. C. : Les nouvelles technologies sont de plus en plus responsables de la piraterie comme les ordinateurs, les clés USB Google etc. ….  Avant, on avait la possibilité de faire sa cassette et de la vendre par ce qu’on n’avait pas d’autres moyens de faire autre production ni d’apparaitre sur les medias mais, tel n’est plus le cas. Aujourd’hui, au lieu d’avancer ces nouvelles technologies et de communication sont devenues des dangers qu’il faut mettre des barrières pour protéger nos œuvres, mettre des mesures en place pour nous protéger aussi nos œuvres.

Mali Tribune : Pour vous, que devons-nous faire pour garantir la sécurité des artistes et de leurs œuvres ?

K. B. C. : Une nouvelle loi a déjà été mise en place il y a à peu près 3 ans et elle garantit la propreté intellectuelle des artistes. C’est là où tous les artistes ont leurs droits garantis  au niveau du bureau malien des droits d’Auteur. Les instruments, le tableau ce sont ceux qui expliquent ma vision d’être un artiste. Nous devons vivement mettre la loi en pratique telle qu’elle a été créée, tenir en compte les redevances de droits d’auteur, les artistes doivent se concentrer pour un recouvrement vigilant pour les redevances de droits d’auteur. 

Anna Marie Ivonne Traoré (Stagiaire)

Mali Tribune

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