Dans le cadre des activités de la 3e édition de la Semaine nationale de la jeunesse contre la corruption, la Fédération nationale des collectifs et organisations féminines du Mali (Fénacof-Mali) a organisé le vendredi 17 janvier au Palais de la culture une conférence débat sur le thème « les jeunes femmes et femmes face à la corruption en milieu scolaire et universitaire ».

Le thème de cette 3e édition est « les femmes et les filles engagées contre la corruption sous toutes ses formes pour un Mali qui se développe dans la paix et la sécurité ».  L’objectif, selon les initiateurs de cette conférence débat, est d’inviter les femmes et les filles du Mali à refuser et dénoncer les auteurs de la corruption partout où ils se trouvent.

La conférence était animée par Mme Dembélé Oulématou Sow, l’ancienne présidente de la Fénacof-Mali et actuelle présidente de la Cafo. A ses côtés Me  Badiaga, professeur à l’Université de droit, Dr. Mahamadou Diouara, professeur de sociologie à la FHSE, et le représentant du projet Juprec, Jean Paul.   

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Selon Mme Dembélé Oulématou Sow, la corruption est un phénomène constant qui freine le développement de nos Etats et préoccupe la communauté internationale.

« C’est une menace qu’elle présente pour la stabilité et la sécurité des sociétés, le fonctionnement des institutions, la préservation des valeurs démocratiques et éthiques », a-t-elle dénoncé. Pour faire face à ce fléau, Mme Dembélé Oulématou Sow ajoutera que « le rôle des femmes et des  jeunes est déterminant. Elle est la mère, l’épouse, la fille et à ce titre, elle peut jouer un rôle prépondérant, une fois informée et sensibilisée sur les dangers du phénomène ».

Elle s’est engagée au nom des femmes et filles du Mali à recommander aux autorités de donner plus de contenu à la Semaine de la jeunesse contre la corruption.

Pour Me Badiaga, Dr. Mahamadou Diouara, tous ont promis d’accompagner les femmes dans cette lutte qui reste une préoccupation de nos  autorités.

« Le sujet soulève plusieurs problématiques, notamment celui du milieu scolaire et celle de la femme ainsi que dans les familles. Pour lutter contre ce fléau, il faudrait que le Mali ait un Etat crédible. Mais cette lutte contre la corruption est inévitable », a  affirmé M. Diouara.

Adama Diabaté    

L’Indicateur du Renouveau du 21 janvier 2019

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