La conférence de presse virtuelle du mercredi 1er décembre 2021 a porté sur le thème des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre. La conférence était animée par Katrina Fotovat du Bureau des questions féminines mondiales du Secrétaire d’État américain.

Katrina Fotovat dans son discours liminaire, a tout d’abord rappelé le leadership des États-Unis dans la prévention et de la réponse à toutes les formes de violence basée sur le genre aux États-Unis et dans le monde. Le pays s’est accolé à la communauté mondiale pour commémorer la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ou IDEVAW, le 25 novembre, qui a donné le coup d’envoi de la 30e édition des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste.

La conférencière du jour exprime sa joie de constater que les femmes africaines sont l’épine dorsale de leurs communautés. Elles ont construit leurs économies et dirigé leurs efforts pour résoudre les conflits, protéger les droits humains et faire progresser la démocratie à travers le continent. Toutefois, elle déplore que malgré toute leur contribution, les 98 femmes et les filles africaines sont toujours confrontées à des défis importants, notamment le manque d’accès au crédit, les taux élevés de violence sexiste, en particulier les mariages précoces et forcés, les mutilations génitales féminines, les VBG dans les écoles, violences entre partenaires, violences sexuelles liées aux conflits, exploitations et abus sexuels. En réponde à ce fléau, les États-Unis s’engagent à répondre à la VBG en se concentrant sur le manque d’opportunités éducatives. Ils entendent permettre aux femmes et les filles d’accéder aux opportunités économiques. Pour notre conférencière, il y a un manque d’influence dans les processus de prise de décision, y compris la consolidation de la paix et la gouvernance, de mauvais résultats pour la santé.

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Par ailleurs, elle affirme que la pandémie de Covid-19 a aggravé les risques de violence sexiste auxquels les femmes et les filles sont confrontées dans le monde, en particulier dans les zones de conflit. Ce qui selon elle, augmente les difficultés d’accès aux serveurs ou l’accès des survivantes aux services. « Ainsi, aux États-Unis, nous reconnaissons que si nous voulons mieux reconstruire, nous devons collectivement nous assurer que nos approches pour lutter contre le Covid-19 et l’insécurité, en particulier dans les zones de conflit, sont inclusives et tenant compte du genre », a-t-elle précisé. En effet, les États-Unis examinent également les questions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité, y compris le leadership des femmes, qui traite de nombreux problèmes de violence sexiste. Le pays a des projets en Tunisie, au Cameroun, en RDC, qui sont vraiment axés sur les organisations dirigées par des femmes et font progresser les initiatives conçues localement, notamment l’augmentation de la participation des femmes aux processus de paix et aux institutions de sécurité. Pour ça, les États-Unis mettent l’accent sur la mobilisation de ses diplomates et programmes pour engager ses partenaires à investir dans la sécurité et les droits des femmes et en amplifiant, encore une fois, la voix des femmes leaders et organisations.

Ibrahima Ndiaye 

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