Dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir, le ministère des Affaires religieuses et du culte explique le sens du dossier du BVG et trouve qu’il y a eu « cabale » contre lui, dans un dossier qui n’est même pas clos.
« D’entrée de jeu, une clarification s’impose : irrégularité n’est pas synonyme de détournement. C’est jute un constat sur les procédures comptables et financières, dont le respect ne se serait pas fait à hauteur de souhait au regard des normes édictées en la matière par les textes législatifs et réglementaires, qui sont adressés à la gestion des deniers publics et/ou collectifs.
Secundo, et jusqu’à preuve du contraire, la présomption d’innocence est la règle en matière de droit, quels que soient la nature et le degré de la mise en cause dans quelque affaire que ce soit et quel que soit le domaine ou l’individu concerné. Autant dire que des éléments de réponse sont disponibles sur chaque point faisant l’objet d’irrégularités à première vue ».
Après, le communiqué explique le dossier dans lequel le département est incriminé, le dossier du hadj, qui, de son avis, du fait des délais et des contraintes, entraine une mode de gestion qui, si elle peut être discutable du point de vue des procédures, n’a rien de frauduleux, de délictueux
« Le ministre Diallo a fait avancer la cause du pèlerinage au profit du plus grand nombre de candidats au hadj. Par exemple, c’est sous son impulsion que les frais du hadj ont été ramenés sous la barre de 3 millions de F CFA, malgré les coûts supplémentaires décidés par les autorités saoudiennes, ces dernières années. Mieux, les autorités saoudiennes en charge du hadj ont décerné 3 trophées au ministre Diallo pour le remercier et le féliciter de la bonne organisation du hadj à l’actif de la partie malienne, notamment en termes de transport, de restauration et d’hébergement, sans oublier les phases rituelles ».
Yiriba Sanogo
(Correspondance particulière)