L’ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Souleymane Bamba doit passer cette semaine au Pôle économique et financier de Bamako. La valse des hauts gradés trempés dans cette affaire continue donc au niveau des enquêtes préliminaires.

Une certaine opinion dénonce la baisse de l’élan avec lequel le procureur anti-corruption avait commencé ses investigations/ inculpation /arrestation dans certaines affaires sulfureuses. La justice ne connait pas d’urgence. Le temps de la justice ne se mesure pas à l’aune des exigences et des empressements des uns et des autres.

Le dossier des aéronefs militaires cloués au sol avait défrayé la chronique. Le sujet avait été évoqué par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, et le président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale, Karim Kéita.

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Si d’aucuns affirment que le dossier est frappé « du sceau de secret défense« , que « la lutte contre la corruption a pris du plomb dans l’aile«  ou qu’elle « s’est essoufflée« , il n’en rien, selon nos propres recoupements.

Pour l’affaire Avions cloués au sol, le procureur du Pôle économique et financier aurait décidé de prendre personnellement les choses en main. Toutes les instructions à ce niveau vont passer par lui. Toute la procédure en la matière sera respectée, à commencer par l’autorisation d’écoute du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de division Ibrahima Dahirou Dembélé.

En ce qui concerne les autres dossiers de délinquances financières, aucune instruction ni arrestation ne se fera non plus à la hâte comme cela n’a jamais été le cas d’ailleurs. Il s’agit de la dignité et de l’honneur des citoyens. Donc tout doit être minutieusement instruit avant une quelconque décision. C’est la posture qu’ont adopté les enquêteurs du Pôle économique pour asseoir davantage leur crédibilité.

A. Dicko

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