La Cedeao a levé ses sanctions contre le Mali, après avoir obtenu ce qu’elle demandait depuis le premier jour. Les vrais enjeux s’ouvrent maintenant.
Que de débauches d’énergies dans nos relations avec la Cedeao ! Dès le début de la crise, la Cedeao n’a pas bougé de ses convictions et après nos marches, nos invectives, nous avons fini par lui fournir un chronogramme, une loi électorale pour obtenir la levée des sanctions.
Entre-temps, ces sanctions ont fait des dégâts : des emplois perdus, des projets stoppés, des investissements annulés, des opérateurs économiques au bord de la faillite…
Le défi aujourd’hui, pour la Transition est de revenir à la normale ; accepter des voix discordantes, travailler à retrouver la confiance des Maliens et de nos partenaires, mais, surtout doter le Mali de textes et d’institutions crédibles, fortes et répondant à nos aspirations d’aujourd’hui et de demain.
Alexis Kalambry