Composé des volontaires issus de divers horizons, de différentes sensibilités, de différentes régions du Mali et même des Maliens établis à l’extérieur, le Front des Forces pour le Changement et l’Emergence, dénommé Forces Faso Benko, s’engage à prendre ses responsabilités et d’apporter sa part à la construction nationale.

L’annonce du projet a été faite samedi dernier à Bamako. La force Faso Benko, est composée des Maliens volontaires qui travaillent pour le Mali, qui pensent qu’il est temps de dire que nous avons le devoir de contribuer et de construire pour le Mali de demain. Ces volontaires estiment qu’aujourd’hui, chaque Malien en sa manière qu’il soit, quelle que soit sa responsabilité, devrait prendre ses responsabilités et d’apporter sa part de construction nationale. Ils ont décidé ainsi de se mettre ensemble et d’apporter leur contribution pour que le Mali de 2030, le Mali de 3000, existe au-delà de leurs vies.

Le projet englobe en son sein quatre axes notamment, la paix et la sécurité, la gouvernance et les reformes, la gestion responsable et efficace du capital humain et la production nationale. A en croire le coordinateur Moussa Doudou Haïdara, la sécurité est devenue le besoin le plus vital pour les Maliens. Il estime que la gouvernance doit être inclusive, responsable, partagée et que nous cessons de penser que le Mali se résume à Bamako. Pour lui, il faudrait capitaliser, revaloriser, reconsidérer et mettre au centre des préoccupations des Maliens. Concernant la production nationale, M. Haïdara pense qu’elle doit être protégée, relancée dans toutes ses dimensions, dans la dimension de la recherche et le développement, dans la dimension de la revitalisation de l’économie à travers la mise en place de la protection du tissu industriel du Malien et aussi le secteur primaire, (l’agriculture). Pour la mise en place du projet, les acteurs comptent approcher davantage la population en allant auprès de ces populations. « Il est temps de remettre le pouvoir à ces populations pour gérer leurs propres affaires », a conclu le coordinateur Haïdara.

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Ibrahima Ndiaye

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