L’information a été confirmée jeudi 7 février 2019 au cours d’une Assemblée générale extraordinaire de la Confédération générale des transporteurs terrestres et fluviaux du Mali (CGTTFM). Certains comités syndicaux des transporteurs soutiennent cette grève.

Plus d’une centaine de délégués, tous membres de la Confédération générale des transporteurs terrestres et fluviaux du Mali (CGTTFM), ont répondu à l’appel du bureau de la coordination nationale. Ils sont venus de toutes les régions du Mali pour participer à cette Assemblée générale extraordinaire élargie aux comités syndicaux des transporteurs.

Au menu, la menace qui pèse sur l’avenir du secteur avec le refus du ministre des Transports, Zoumana Mory Coulibaly, de prendre en compte certaines de leurs doléances.  Les causes qui ont motivé la prochaine grève, selon le premier vice- président de la CGTTFM, Malick Boubou Diallo, qui a présidé l’assemblée, tournent autour de l’application de la directive N°8 et N°15 de l’Uemoa portant sur les modalités pratiques d’application du plan régional de control sur les axes routiers inter-états de l’Union.

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A cela, s’ajoute la détérioration de la profession des transporteurs, conducteurs et chauffeurs routiers et fluviaux, l’abus des contrôles routiers entrainant des tracasseries et des dépenses financières énormes, l’inertie de l’administration malgré plusieurs correspondances envoyées aux autorités de tutelle et de multiples réunions et rencontres sans amélioration.

« Aujourd’hui, le Mali est leader en termes de textes et de lois, mais s’agissant de la pratique, nous sommes les derniers sur le continent. Cela est inadmissible. Il faut qu’on applique les dispositions réglementaires communautaires en matière de fluidité de trafic, de contrôles de sécurité routière, de barème, de pénalités et de gestion de fret », réclame le vice- président de la CGTTFM, Malick Boubou Diallo.

S. I. K

30minutes.net

07 février 2019

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