Les 16 jours d’activisme pour mettre fin aux VBG a débuté le 25 novembre 2021. Pour l’occasion, l’ONG Justice And Dignity for the Women of Sahel, Justice et Dignité pour la femme aux Sahel (JDWS) renouvelle et témoigne davantage son engagement pour la cause des femmes en lançant un appel à travers sa fondatrice pour que l’ensemble des acteurs fasse un sursaut afin de contribuer de manière efficiente à la promotion de l’égalité des sexes dans les communautés et ainsi qu’au Sahel.
Aida Oualate Hamahady fondatrice de l’ONG Justice And Dignity for the Women of Sahel, affirme : « la période du 25 novembre au 10 décembre est dédiée à la campagne des 16 jours d’activismes en faveur de la lutte contre les VBG. Durant ces 16 jours, toutes les organisations œuvrant pour la promotion et la protection des femmes mèneront une campagne de sensibilisation, d’information et de plaidoyers à tous les niveaux afin de trouver des solutions idoines pour endiguer les violences faites aux femmes et aux filles. »
En dépit des efforts nationaux et internationaux, la réponse humanitaire au Sahel continue à ne pas prioriser la prévention et la réduction des risques de VBG. Il en est de même au niveau de la prise en charge des survivantes, ajoute la présidente.
En 2020, a-t-elle rappelé, près de 2,3 millions de femmes et de filles étaient dans le besoin en matière de VBG au Burkina Faso, Mali et au Niger. La pandémie de la Covid-19 a fortement accentué ces violences rendant notre lutte encore plus difficile.
« Durant ces 16 jours, JDWS dont la mission première est la promotion et la protection des femmes et des filles dans les 6 pays du sahel que sont le Niger, le Tchad, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso et le Mali, compte fortement contribuer à travers une série d’activités dans le cadre de la lutte contre les VBG. », affirme la présidente de JDWS.
Nous espérons ainsi mobiliser l’ensemble des acteurs en faveur de cette noble cause. Cette année le thème de la campagne est « Orangez le Monde : mettre fin aux violences contre les femmes maintenant ».
Aminata Agaly Yattara