La métrologie est la science de la mesure. Une science transversale qui s’applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées. Au Mali, c’est l’Agence malienne de la Métrologie (Amam) qui s’occupe du contrôle des différents instruments de mesures utilisés par les commerçants et autres utilisateurs desdits instruments de mesures.

Créée en 2017, l’Agence malienne de Métrologie est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion. Ses missions sont multiples et consistent entre autres à : instruire et suivre les dossiers d’agréments , d’installateurs, de réparateurs et tout autre prestataire de services métrologiques, participer à la mise en œuvre de la réglementation nationale relative à la métrologie, mener des études et enquêtes en matière de métrologie, établir, conserver et améliorer de façon continue les étalons nationaux, superviser les sociétés privées auxquelles certaines tâches techniques sont déléguées en matière de métrologie, diffuser la documentation et l’information en matière de la métrologie, émettre des avis en matière de métrologie, mettre en œuvre le contrôle des instruments de mesure et de surveillance métrologique des marchés, représenter l’Etat dans les organisations sous-régionales, régionale et internationale de métrologie.

Selon directeur général de l’Amam, la vérification des instruments de meures par son Agence comporte deux phases. Une première phase dite primitive qui concerne les instruments nouvellement utilisés et une seconde phase appelée périodiquequi est relative aux instruments en usage depuis quelques temps et qui nécessitent des vérifications périodiques. « Avec déjà quelques années de collaboration, il arrive que les détenteurs de ces instruments contactent l’Agence pour programmer leurs instruments et passer à leur vérification », explique Lanssina Togola.

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Le contrôle de l’Amam concerne les balances, les bascules, les ponts bascules, les pèses essieux et pèses personnes. Les instruments de mesures volumétriques. Il s’agit des distributeurs d’hydrocarbures (dans les stations-services), les compteurs volumétriques (dans les dépôts) et les récipients de mesures (jaugeages des camions citernes). Enfin ; les instruments de mesure de pression, telles que les tensiomètres médicaux.

Aux dires du directeur général, au cours de la campagne 2020, 9037 instruments de mesure ont été soumis aux opérations de vérifications primitives et périodiques et de jaugeages de récipient de mesure. Et de l’analyse des résultats de vérification, sur les 9037 instruments de mesure vérifiés, il ressort que 8927 d’instruments sont conformes soit un taux de 98,76 % et 112 instruments non conformes soit un taux de 1,23%.

Selon les responsables de l’Amam, le taux élevé d’instruments de mesures conformes, repéré au cours de leur contrôle, est dû au fait que la direction de l’Agence malienne de Métrologie a utilisé plusieurs canaux de communication en vue de sensibiliser les acteurs de la métrologie sur les avantages de l’utilisation d’instruments de mesure conformes d’une part et les risques encourus par les contrevenants d’autre part.

Affirmant que l’utilisation d’instruments de mesure conforme contribue à se conformer à l’amélioration de la qualité des produits industriels, à la protection du consommateur et de l’environnement et à la préservation de la santé et de la sécurité, le directeur de l’Amam a invité les utilisateurs d’instruments de mesures à se conformer à la réglementation en vigueur et les consommateurs à plus de vigilance quant à la qualité des instruments de mesure utilisés dans la santé et pour la mesure des biens.

Alassane Cissouma

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