Le candidat du PRVM/Fasoko, Mamadou Oumar Sidibé, candidat de la Coalition pour le renouveau politique (CRP), prône un véritable changement de système et de gouvernance au Mali. Engagé, il promet de rompre avec l’ancien système et de bâtir un Mali nouveau avec comme leitmotiv : Dambé, Danaya et Ladiriya.
« Notre boussole, c’est notre programme quinquennal 2018-2023 intitulé : la confiance retrouvée« , explique le candidat de la CRP, une coalition forte de plus d’une centaine de partis et mouvements politiques. Ce document, selon lui, retrace une volonté collective, celle de plusieurs experts de son parti et de la CRP.
« Il comprend une douzaine de piliers et d’axes stratégiques orientés sur les priorités du moment pour stabiliser et mettre le pays sur les rails. Il tient compte du passé et du présent pour aller vers un futur serein et plus prometteur pour nos enfants et nos petits-enfants. C’est aussi, une ouverture pour relancer l’espace politique et économique, redynamiser le secteur socio-culturel, changer les mentalités en mettant en priorité le Mali« , précise le candidat Mamadou O. Sidibé.
Le Mali dont rêve tous les Maliens est bel et bien possible, selon M. O. S. qui a certainement les armes nécessaires pour, primo, conquérir Koulouba cette année, et secundo « réaliser le rêve malien« . Du haut de ses 51 ans, il incarne le « véritable« changement car étant à cheval entre la nouvelle et l’ancienne génération. Pour réussir le pari, il compte axer son projet de société sur « l’homme malien« .
« Au-delà des problèmes économiques et sécuritaires, notre société a perdu ses valeurs fondamentales que sont le Dambé, Danaya et Ladiriya, fondement de notre existence. Nous avons des défis à relever sur nos propres comportements, sur l’homme qui est au début et à la fin de la chaine. Si nous réussissons à travailler à ce niveau, tout le reste est facile à gérer. Ce qui est sûr, c’est un boulot de longue haleine, car le mal est profond mais il faut commencer quelque part. Sans ressource humaine compétente, intègre et patriote, on n’aura rien même si on a des bons programmes« .
Le Mali n’a certainement pas besoin d’un savant pour un véritable développement. L’expérience démontre comment le pays a trainé durant les 28 ans de la démocratie, dirigé par des intellectuels bardés de gros diplômes. Certes, mais il ne peut aussi être confié à un « illettré« . Pour être bien gouverné, le pays a besoin d’un travailleur intègre et compètent ayant déjà prouvé sa valeur soit dans l’administration publique ou au sein d’organisme internationale. Et Mamadou O. Sidibé incarne ces qualités.
Un atout de taille : son cursus exemplaire
En effet, après des études en électronique et en informatique respectivement à l’Ecole nationale d’ingénieurs (ENI) de Bamako et l’Institut polytechnique de Vinnitsa en Ukraine, il sort ingénieur en informatique spécialité système complexe et réseaux d’ordinateurs et l’un des premiers au Mali. Le natif du village de Gouayenka, dans le Wassoulou, fut professeur vacataire chargé des cours d’informatique à l’Ecole nationale d’administration (ENA) avant de faire un bref passage à l’hôpital du Point G comme administrateur réseau chargé du système et du suivi du parc informatique.
En 2000, il rejoint la fonction publique précisément l’Institut national des statistiques pour le quitter une année plus tard et intégrer les rangs de la douane malienne. Il en devient l’un des premiers fonctionnaires en informatique.
Apolitique jusqu’en 2012, il est plébiscité par une jeunesse consciente soucieuse du développement du Mali et par sa propre analyse des choses de la situation du Mali pour avoir une coloration politique ou créer un mouvement pour pallier les difficultés que connait notre pays depuis un certain bout de temps.
En 2013, l’homme qu’on appelle affectueusement « Madou Dambétigui« crée le Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM/Fasoko), un parti politique de l’opposition. Alors qu’il reste inconnu du grand public, son parti fait son entrée dans l’Assemblée nationale lors des élections législatives.
Les élections communales de 2016 le propulsent au rang de 8e parti politique sur l’échiquier national, faisant du PRVM/Fasoko un parti populaire et de l’homme un acteur incontournable de la classe politique malienne jusque-là dominée par les acteurs traditionnels.
Mamadou Oumar Sidibé est aujourd’hui le directeur adjoint de l’informatique et des statistiques de la douane. « Nous avons la capacité de renverser la situation pour relancer le développement socio-économique de notre pays qui a besoin d’un renouveau politique. L’homme malien sait rebondir et il suffit qu’il comprenne. Je pense que nous les Maliens avons compris. La sirène du renouveau a sonné pour nous, il faut désormais changer la donne ou périr« , lance-t-il comme pour sonner la fin du glas.
H.K.
Le Focus du lundi du 16 juillet 2018