Selon certains Bamakois, la décision de la mairie de la Commune IV d’interdire La consommation du narguilé (chicha), du et les autres produits assimilés frauduleux est une bonne initiative qui doit être soutenue par les parents et les plus hautes autorités.

Aminata Djibo (étudiante en médecine) :

« A mon avis, cette décision est juste une formalité. La jeunesse malienne est pourrie jusqu’aux os et ils n’ont peur de rien. Le gouvernement ne peut rien y changer. Il y a des choses plus importantes à régler au lieu de se focaliser sur une décision qui ne sera jamais respectée ».

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Boureïma Kassambara (commerçant) :

« Est-ce que la population est au courant de cette décision ? Saurait-elle l’appliquer comme il le faut ? Par ce que des mesures drastiques doivent être prises pour une bonne application de ladite décision ».

Ousmane Bathily (commerçant) :

« Ces maires n’ont pas mieux à faire certainement. La population a beaucoup de problème à gérer avec eux, alors pourquoi ils ne se focalisent pas sur ce pourquoi ils ont été élus. Que la jeunesse s’autodétruise, l’occident viendra les coloniser comme ils l’ont fait avec nos ancêtres ».

Adama Togola (professeur) :

« Les parents doivent appuyer cette décision pour une meilleure éducation de leurs enfants. Nous sommes tous responsables en tant que parents. L’éducation des enfants est confiée à la rue. Aujourd’hui, aucun parent ne se soucie de l’éducation de ses enfants. Et on est les seuls à pouvoir mettre fin à ce phénomène qui gangrène notre société ».

Richard Koné (sociologue) :

« Une décision réjouissante qui a besoin d’être appuyée. Si tous les Maliens y mettent du sien, la consommation de ces produits sera éradiquée. C’est à nous jeunes de prendre enfin conscience pour donner une bonne image de notre société ».

Drissa Traoré (imam) :

« Il était temps que les autorités réagissent. Je ne comprends plus les jeunes, ils n’ont plus d’ambition ni de rêve. Comment peut-ont passer toute sa jeunesse dans l’ignorance ? C’est révoltant. Les parents ont leur part de responsabilité parce que l’éducation n’est plus comme autre fois. Il faut donc soutenir le maire dans sa démarche ».

Sira Diarra

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