West Africa Democracy Radio (WADR) a organisé un atelier de formation et renforcement des capacités des journalistes radio sur les techniques de production professionnelles pour la prévention de la migration illégale. C’était les 28-29 septembre 2018 à l’hôtel Olympe de Bamako en présence de plusieurs journalistes radio.
A l’initiative de West Africa Democracy Radio, un atelier régional de sensibilisation des journalistes du Mali, du Niger et du Sénégal sur la migration irrégulière s’est tenu vendredi 28 et samedi 29 septembre.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le président de l’Union des radiodiffusions et télévisions libres (Urtel) du Mali, Bandiougou Danté. L’objectif recherché, selon les responsables de WADR, est de renforcer les capacités des journalistes pour améliorer les reportages sur la migration irrégulière en Europe des jeunes d’Afrique de l’Ouest et ses conséquences sur les communautés et les pays touchés.
Durant deux jours, plusieurs journalistes se sont donc familiarisés avec les différents concepts en rapport avec la migration, notamment ses origines, ses conséquences surtout quand elle est irrégulière, mais aussi et surtout des moyens de lutter efficacement contre ce fléau.
La directrice de WADR, Agnès John Thomasi, a proposée de faire un forum d’échange entre les communautés afin de se comprendre sur la question. « Notre objectif principal est de permettre aux radios de sensibiliser afin de lutter contre la migration irrégulière ».
Le représentant de l’ambassade d’Allemagne Ludurg Jung, après s’être réjoui de la tenue d’une telle rencontre qui entre dans la ligne droite des objectifs du gouvernement allemand de mener une lutte sans merci contre la migration irrégulière et particulièrement le trafic d’êtres humains qui s’y attache, a invité les hommes des médias à s’approprier les enseignements qu’ils recevront de cette formation.
Le président de l’Urtel a dit toute sa satisfaction pour cette formation qui va sans doute « apporter un plus » dans l’atteinte des objectifs de son organisation, à savoir la lutte contre la traite des personnes. Pour lui, la question de la migration irrégulière pose un sérieux problème pour l’Afrique de l’Ouest.
A noter que cet atelier de deux jours a rassemblé des responsables gouvernementaux, des représentants d’ONG et des représentants de groupes de jeunes engagés dans la lutte contre la migration irrégulière.
Adama Diabaté
L’Indicateur du renouveau du 01 octobre 2018