A moins de quatre semaines de l’élection présidentielle au Mali, le président des Fare/An ka wuli, Modibo Sidibé a animé une conférence de presse le vendredi 29 juin au siège du parti pour dénoncer la mauvaise gouvernance du régime en place.

 

Quelques  jours avant le premier tour de la présidentielle, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé a invité les hommes de médias le vendredi 29 juin au siège de son parti pour dénoncer les exactions faites par les forces de sécurités et la mauvaise gestion du président Ibrahim Boubacar Keita.

Devant près d’une cinquantaine de journalistes et militants et sympathisants de son parti, Modibo Sidibé, a affirmé qu’il fallait « arrêter d’emmerder les populations » qui cumulent « les difficultés : crises sanitaires, accidents climatiques, prix extrêmement fluctuants et beaucoup trop bas pour couvrir les coûts ».

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Le président Fare/An ka wuli a regretté que  le Mali soit confronté à une dégradation persistante. « Les fosses communes sont découvertes dans certaines zones de notre pays.  Le gouvernement a une part de responsabilité. J’invite le président et son gouvernement à prendre des dispositifs sécuritaires pour le bonheur de la population. Le Malien ne comprend pas gouvernance du président. L’Etat est quelque part une cause de la chute du pays. Nous voulons une administration sensibilisée, sensible et visible, capable de répondre aux besoins de la population. Nous voulons un dialogue social. Nous ne devons jamais accepter une guerre d’ethnies au Mali », a laissé entendre l’ex-Premier ministre, candidat à la présidentielle du juillet, avant d’engager le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires afin que les Maliens puissent voter dans les meilleures conditions et dans la plus grande dignité.

Adama Diabaté   

L’Indicateur du renouveau du 02 juillet 2018 

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