Pratiquant, entraineur, dirigeant sportif, père fondateur de plusieurs disciplines au Mali et arbitre international. Fort d’une grande expérience, il innove aujourd’hui dans le domaine de la sécurité avec son agence Leader sécurité. Une entreprise qui le permet, depuis plus de deux ans, de restaurer l’image du métier à travers des innovations.

Me Gaoussou Sidibé, entraineur de l’équipe nationale du Mali de lutte Kurès, de Sambo et de Karaté, est un as des arts martiaux engagé dans la promotion des jeunes sportifs. Il a démarré sa pratique en 1991 à l’école publique de Badalabougou. Aujourd’hui, quatrième dan en Shikotan karaté, il est l’entraineur national de cette discipline, mais aussi de la lutte Kurès dont il est le père fondateur au Mali. Aussi, c’est grâce à lui que le Sambo (art martial russe) et le zurkhaneh (art martial iranien) sont pratiqués au Mali.

Ce n’est pas tout, cet entraineur national traine derrière lui plusieurs médailles sur le plan national et mondial. Il a été vice-champion d’Afrique en zurkhaneh et glané d’autres médailles lors des compétitions mondiales en sambo et lutte Kurès.

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« J’ai commencé les arts martiaux par le Karaté en 1991 à l’école de Badalabougou. Les luttes sont arrivées après, mais ma discipline de base est le karaté. Après l’obtention de ma ceinture noire, je suis parti à la recherche des maitres partout au Mali, jusqu’à rencontrer Me Bob qui m’accompagne depuis », explique-t-il.

Avec l’équipe nationale du Mali de karaté, il a effectué beaucoup de voyage. Son plus beau souvenir avec cette équipe est sa première sortie sur Dakar ou avec onze athlètes, il a glané autant de médailles. Après, il a amené l’équipe nationale au Mozambique pour les Jeux africains de Maputo. Il a profité de ce voyage pour faire un stage en Zurkhaneh puis une compétition dans la discipline. Depuis, il a multiplié sa participation aux rencontres internationales dans le karaté, la sambo et la lutte Kurès. Ce qui l’a amené plusieurs fois au Maroc.

« Je n’avais jamais vu la discipline. Au Maroc lors d’un stage, j’ai insisté pour participer à la compétition et Dieu merci j’ai eu la médaille du fair-play. Je me souviens même avoir prêté le kurt-ka d’un camerounais pour participer au combat », se remémore-t-il.

En 2014, il a participé au tournoi open de kazakh Kurès à Asana, capitale du Kazakhstan. Il récidive en 2017, cette fois-ci comme entraineur cochant une équipe de quatre athlètes. Il s’en sort avec les honneurs avec une médaille de bronze.

Un modèle de raffermissement de l’amitié Mali-Russie

Les arts martiaux pour former de jeunes talents soucieux de l’avenir de leur pays, mais aussi pour impacter sur la diplomatie. C’est la raison pour laquelle il a organisé le premier championnat national de Sambo, une discipline Russe dont il fait la promotion au Mali. Cette édition a eu l’honneur d’être présidée par l’ancien ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali, SEM Alexy Doulian.

Au cours de la rencontre, qui a enregistré la présence d’environ trois cents athlètes venus de tous les Mali, le jeune maitre de 37 ans a été honoré par la Russie à travers un diplôme d’honneur, en guise de reconnaissance de ses efforts pour la promotion du Sambo au Mali et en Afrique. D’autres membres de son staff ont bénéficiés du même privilège. Humble et toujours disponible, il a dédié cette distinction à ses parents, à ses maitres, condisciples et soutiens de tous bords. Cette reconnaissance, explique le colosse, toujours souriant et disponible, est un message : « je n’ai plus droit au découragement. Je dois redoubler d’efforts pour mériter cette distinction », dit-il.

Leader sécurité, une agence née avec ses 32 dents

Marié et père de deux enfants, Me Gaoussou Sidibé dit Levieux a vaillamment représenté le Mali dans plusieurs pays dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, l’Ethiopie, le Maroc, la Tunisie, Kazakhstan, etc.

Son entreprise, Leader sécurité, propose des services pour les évènements sociaux, culturels et économiques, le gardiennage, la garde rapprochée et le prévol ; bref tout pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. En quelques années seulement, elle s’est imposée comme la meilleure alternative dans le secteur au Mali. Cela grâce à son directeur, qui est toujours sur le terrain pour veiller au bon déroulement des opérations.

Il explique qu’un agent de sécurité pour être compétent doit connaître la déontologie du travail. Qu’il doit savoir pourquoi il est agent de sécurité et connaître la réglementation de sa société, les textes qui régissent les différentes activités des sociétés et être initié au droit pour connaître les limites juridiques de ces agissements, etc. « Nous outillons nos agents à tous cela », poursuit-il.

Hamady Sow

Zeinabou Coulibaly

(Stagiaires)

30minutes.net

7 août 2019

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