Les perturbations des services téléphoniques notamment les appels, la messagerie et la connexion d’internet sont les griefs formulés par un collectif d’associations de la société civile contre l’opération de téléphonie mobile, Orange Mali. Me Cheick Konaré, Abdoulaye Sacko et Alassane Camara se sont déjà constitués en défense.

«La dernière forfaiture remonte à la célébration du 22 septembre. Pendant un bon moment les Maliens n’ont pas eu droit à un service minimum de la société. Et ce n’est pas tout. À chaque manifestation au Mali, nous assistons à des perturbations du réseau», s’indigne Abdoulaye Koné, journaliste sur le comportement de la société Orange Mali vis-à-vis de sa clientèle.

Pour lui, le sabotage du réseau est un mépris de la société. «Orange en complicité avec l’Etat coupe de façon inopinée le réseau surtout lorsqu’il y a une manifestation. La société perturbe le réseau comme si c’est l’opposition seule qui est l’abonnée des services téléphoniques», ajoute-t-il.

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Ce collectif constitué pour défendre les intérêts des clients est en train de constituer les dossiers nécessaires pour traduire la société en justice. «Pour le minimum de respect aux clients, elle devrait trouver quand même un alibi pour informer l’opinion. Trop c’est trop. C’est un manque de considération à l’endroit des Maliens», affirme ce collectif.

Le porte-parole du collectif, Cheick Tandina, ajoute que les clients achètent les puces pour communiquer et bénéficier d’un service minimum du réseau téléphonique, mais que la société Orange prend la décision de les priver des appels, sans préavis. «Les services téléphoniques sont publics. Il n’y a pas de raison qu’il y ait abus de confiance des clients. Me Cheick Konaré et ses confrères Abdoulaye Sacko et Alassane Camara se sont volontairement constitués pour défendre les clients contre cette coalition des sociétés», a-t-il déclaré.

Zan Diarra 

Le Soleil  Hebdo du 27 septembre 2018 

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