Engagés à la conquête du fauteuil présidentiel, les concurrents du président ont du pain sur la planche. En raison d’un bilan flatteur, IBK n’a laissé aucune chance à ses adversaires d’espérer monter à Koulouba. Voici quelques bonnes raisons qui garantissent le « takokelen ».

 

Au nombre des acquis, il y a en bonne place l’adoption de la Loi d’orientation et de programmation militaire, un vaste chantier de refondation de notre outil de défense, estimé à 1230 milliards de F CFA financé par le budget national.

L’augmentation de 20 % des salaires et la baisse de l’impôt sur le traitement des salaires de 8 % est une réalité tangible. Sur le même registre, il y a le Smig, passé de 28 460 F CFA à 40 000 F CFA en 2016 et 42 800 F CFA en 2017. La revalorisation du point indiciaire de 330,75 F CFA à 375 F CFA en 2016, porté à 400 F CFA depuis en 2017. Sans oublier, l’augmentation substantielle des frais de mission et de déplacement de nos agents à l’intérieur et l’extérieur.

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Préoccupé par le chômage, IBK a créé plus de 230 000 emplois formels sur 200 000 qu’il avait promis. Dans ce lot, on peut estimer plus de 4000 jeunes dans la fonction publique. Par ailleurs, dans la fonction publique des collectivités, plus de 4034 agents en 2014 et plus de 3986 en 2015 ont été recrutés.

Dans les nombreuses actions entreprises par IBK, il faut mentionner l’augmentation des allocations familiales, passées de 1500 F CFA à 3500 F CFA et 4000 F CFA par enfant vivant avec handicap.

Soucieux de la sécurité de son peuple, le président Kéita a rehaussé le chiffre des effectifs des agents. Récemment, il a recruté 2200 jeunes à la police, 1500 jeunes gardes, 1500 jeunes gendarmes, 500 jeunes sapeurs-pompiers, 1300 jeunes pour le génie. Malgré cet effort en ressources humaines, un autre recrutement est en cours pour renforcer l’armée.

Pour le confort des populations, le candidat et président sortant a multiplié les réalisations en matière d’infrastructures : routes de Diafarabé, de Macina et de Ténenkou, l’échangeur multiple de Ségou, l’autoroute de Pelengana, la construction de l’autoroute deux fois deux voies Bamako-Koulikoro, le pont de Kayo (Koulikoro) sur le fleuve Niger et de ses voies d’accès, des voies d’accès dans la ville de Ségou à travers Angoulême, Médine-Hamdallaye et d’autres quartiers, tronçon Zantiébougou-Kolondiéba, la route de San-Bénéna-Mandiakuy-Yirakuiy jusqu’au Burkina Faso.

 Que d’acquis !

S’y ajoute la réalisation de l’usine d’égrenage de Kadiolo pour un coût de 12 milliards. A cette liste, il faudra ajouter le deuxième (2e) pont de Kayes, la reprise du bitumage du tronçon Fana-Konobougou-Ségou, la récupération et la restauration du chemin de fer, « Transrail », dont les charges mensuelles s’élèvent à plus de 120 millions de F CFA.

Constant dans ses convictions, IBK a fait de l’amélioration de l’éducation son combat. En un quinquennat, on peut compter la construction et l’équipement de plus de 400 classes pour l’enseignement fondamental, la construction de cinq nouveaux lycées. En phase avec l’épanouissement de la femme, IBK a mis en place un fonds d’un milliard de F CFA pour le financement des projets d’autopromotion des femmes.

Pour accroitre le secteur agricole, IBK a apporté  des appuis conséquents : la mécanisation de l’agriculture à travers la subvention de 1000 tracteurs ; la subvention des engrais qui baisse de prix de 12 500 à 11 000 le sac. Ce qui favorisera une production record de 8 200 000 tonnes de céréales au cours de la campagne 2015-2016, soit 27 % et 9 600 000 tonnes de plus que la moyenne des cinq dernières années et de plus de 600 000 tonnes de coton graine. La production de 728 640 tonnes en 2017 fait du Mali, le premier producteur de coton en Afrique. S’y ajoutent : l’aménagement de plus de 52 000 hectares à l’Office du Niger, 8000 à Baguinéda, 5000 à Sélingué et la restitution de certaines terres expropriées.

De réels motifs pour avoir à nouveau l’onction du peuple qui n’aspire qu’au progrès. A ce rythme d’actions de grande envergure enclenchées, un second mandat avec à la clé le « takokelen » (victoire au 1er tour) est possible.

Fatoumata Traoré   

Le Focus du mardi du 24 juillet 2018

 

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