A Bamako, les rivières et les cours d’eaux sont devenus le lieu de dépôt par excellence des déchets. Dans ce contexte des citoyens sont pointés du doigt.

Comme à l’accoutumée, la saison des pluies est perçue comme la période de grande insalubrité à Bamako, un phénomène qui préoccupe bon nombre d’habitants.

En effet, c’est à cette période que les rues de la capitale sont jonchées d’ordures de tout genre (solides, liquides…). Des restes de médicaments traditionnels au beau milieu de la route, des ordures ménagères jetées ans les eaux stagnantes, la quasi-totalité des déchets finissent dans les rivières et autres cours d’eaux souvent même dans les caniveaux, ce qui crée des bouchons au niveau des caniveaux et qui provoque souvent des inondations.

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Les rues et ruelles sont dégradées, les caniveaux sont obstrués, faisant de la cité des 3 caïmans une ville très sale.

A Magnambougou se dresse une montagne de déchets. A proximité se trouve le grand marché dudit quartier. Les vendeurs et des habitants versent leurs eaux usées et les déchets dans un canal à proximité qui menace de disparaitre.

Pour Fatoumata, habitante à Magnambougou, « nous sommes les premiers responsables des inondations. Les caniveaux ne sont pas curés et ça nous pose des problèmes ».

A la mairie de Magnambougou, « nous avons fait des sensibilisations pour dire à la population que ces caniveaux n’ont pas été faits pour des dépotoirs d’ordure mais plutôt pour limiter les inondations et stagnations des eaux de pluie sur le goudron et dans les ruelles mais hélas ! Il faut que nous changions de comportements », déplore M. Konta un agent sanitaire de la dite mairie.

Ousmane M. Traoré

(stagiaire)

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