Publié le 25 octobre dernier, un communiqué du gouvernement Angolais a créé la psychose en Afrique particulièrement, au Mali. Ce communiqué avait pour but d’expliquer les actions qu’ils allaient entreprendre prochainement. Face à cette problématique, le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine n’est pas resté en marge. Il a indiqué que des actions sont en cours pour protéger nos populations et leurs biens. L’information a été donnée samedi dernier, lors du point de presse hebdomadaire du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, porte-parole du gouvernement.
L’opération était destinée à lutter contre ceux qui exploitent illégalement les zones diamantifères, des gens qui se sont installés anarchiquement sur des espaces publics. Aussi, des gens qui ne sont pas dans les règles. Selon Yaya Sangaré, ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, quand les services diplomatiques ont remonté l’information, ils ont essayé de gérer ce problème de façon collégiale. ‘‘Nous sommes prêts à rapatrier tous nos compatriotes qui désirent retourner au pays.’’, a-t-il-expliqué.
Plus de 30000 Maliens vivent sous le sol angolais, pour lui l’instruction a été donnée à l’ambassade de travailler à ceux que les Maliens soient protégés. Nous leur avons demandé de sécuriser leurs biens ou leurs documents importants au niveau de l’ambassade’’, a rappeler l’ancien député élu à Yanfolila.
Pour suivre ce dossier de prêt, une équipe de veille a été mise sur place en Angola. Aussi, un comité de crise a été créé auprès du département qui regroupe plusieurs ministères.
Pour le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, la situation de l’Angola est une situation préoccupante, mais qui peut changer à tout moment. Il a également précisé que les premières vagues d’arrestations ont concerné principalement les Congolais. ‘’Les 200 000 personnes qui ont été arrêtés, il n’y avait pas de façon officielle un Malien dans cette vague. Une soixantaine de Maliens se trouvent actuellement dans des centres de rétention’’, a-t-il-expliqué.
Zié Mamadou Koné
L’Indicateur du renouveau du 05 Novembre 2018