Cette rencontre de deux jours dans la capitale malienne vise à faire évoluer l’Alliance en épluchant ses statuts et en adoptant un plan triennal pour stimuler l’économie numérique en Afrique en vue d’accélérer sa croissance socio-économique.

La réunion a regroupé les membres de l’alliance, les représentants des Etats membres du Conseil, le secrétaire exécutif sortant de l’Alliance smart Africa, les membres du Conseil de l’AMRTP, les représentants des directeurs généraux des opérateurs, etc. Durant deux jours, les participants travailleront sur les projets et programmes de l’Alliance. Ils réfléchiront sur l’évolution de l’organisation, éplucheront les statuts et adopteront un plan triennal pour l’essor des Tic sur le continent.

Heureux d’abriter l’évènement, le président de l’AMRTP, Cheick Sidy Mohamed Nimaga, a rappelé l’importance et l’intérêt du secteur des télécommunications pour le développement de l’Afrique. Selon lui, aujourd’hui les progrès réalisés dans les pays africains le sont en partie grâce au secteur des télécommunications qui donne une impulsion et un dynamisme progressif aux efforts fournis dans les autres secteurs de l’économie. « Les Tic sont de nos jours au début et à la fin de tout ce que nous entreprenons », a-t-il précisé. L’occasion était bonne pour M. Nimaga de réitérer sa confiance au Conseil pour contribuer à la réussite du « Manifeste de l’Alliance smart africa ».

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Pour Lancina Koné, directeur général du secrétariat de Smart Africa, pour une transformation véritable de l’Afrique, il est temps que les régulateurs commencent à réfléchir à une transformation fondamentale de l’économie. Il explique qu’il faut pouvoir anticiper et que l’Afrique n’est pas un contient pauvre. Car, dit-il, la pauvreté relève de la désorganisation. “Un pauvre organisé vaut mieux qu’un riche désorganiser”, a-t-il rappelé.

Smart Africa est un engagement “audacieux” et “novateur” des chefs d’État et de gouvernement africains visant à accélérer le développement socio-économique durable dans le continent, en introduisant l’Afrique dans une économie de la connaissance grâce à un accès abordable au haut débit et à l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Lancée en 2013 par sept (7) chefs d’État africains, l’Alliance compte désormais 24 pays membres et des dizaines de membres du secteur privé ainsi que des universités, notamment 7 membres « Platinum » (Inmarsat, Ericsson, Econet /Liquid, Huawei, CIB, MTN et Tata Communications Transformation Services), 7 membres « Gold » (Microsoft, Orange, Facebook, Intel, GVG, Intelsat et Rohde & Schwarz) ainsi que d’autres membres du secteur privé et Ecoles d’enseignement Supérieures comme l’Université Carnegie Mellon Afrique, ESMT, etc. Ses membres fondateurs incluent aussi la Commission de l’Union africaine (CUA), l’Union internationale des télécommunications (UIT), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (Bad), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), etc.

Hamady Sow

Agaicha Kanouté (stagiaires)

30minutes.net

16 juillet 2019

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