Le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep) a lancé son comité de réponse pour l’apaisement de la présidentielle de 2018. Le comité, composé de 15 membres, aura un mandat de deux mois.
Présidée par Néné Konaté, le comité de Wanep-Mali sera chargé d’analyser les données disponibles, proposer et faire des réponses aux risques de violences liées à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 en rapport avec les lois électorales en vigueur au Mali et les principes de la sécurité humaine.
Pour la réussite de sa mission, le comité tiendra des réunions périodiques (trois réunions au minimum) pour discuter et délibérer sur des risques émergents du Système national d’alerte précoce de Wanep-Mali. Il fera des propositions de réponses et le suivi de la mise en œuvre des réponses apportées aux risques de violences liées aux élections, comme prévue par l’analyse périodique émanant du Système national d’alerte précoce de Wanep-Mali (News).
Selon la présidente, le comité s’attellera dans la perspective de l’atteinte de sa mission à établir des liens avec les institutions clés du Mali et les organismes non gouvernementaux afin d’assurer la dissémination en temps opportun des informations d’alerte précoce aux décideurs en vue de leur réponse appropriée.
Le coordonnateur national de Wanep-Mali, Boubacar Théra, a rappelé que le Réseau a été créé en 1998 suite aux conflits armés qui ont touché certains pays de l’Afrique de l’Ouest.
Son siège est à Accra au Ghana, mais Wanep est pratiquement présent dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest pour promouvoir des élections apaisées à travers des propositions concrètes aux différents gouvernements.
Parlant de la stratégie de collecte des données, il a expliqué que l’organisation a déjà déployé sur le terrain une soixantaine de moniteurs dotés d’outils adéquats (tablette avec connexion Internet) pour travailler afin de faire remonter des informations crédibles et vérifiables à travers tout le Mali.
Hamissa Konaté
Le Focus du 2 juillet 2018
