La Convergence pour le développement du Mali (Codem) a tenu, le samedi 26 janvier 2019, sa rentrée politique dans le cercle de Yorosso. Cette rencontre a été l’occasion pour le premier vice-président du parti, Mahamoudou Konaké, de rencontrer la base et de partager avec elle les grandes décisions du parti concernant la vie de la nation.

« La force d’un parti politique ne repose pas sur l’argent, mais sur le leadership de ses dirigeants et la fidélité de sa base ». Convaincu de cette philosophie, le bureau politique national de la Codem organise chaque année des concertations dans les cercles, les régions et sur le plan national.

Cette année, après l’étape de la région de Kayes, une délégation du bureau politique national de la Codem conduite par le premier vice-président, Mahamoudou Konaké, s’est rendue à Yorosso, dans la région de Sikasso pour consulter la base. La délégation était composée de Oumar Maïga, secrétaire à la solidarité du BPN et Massa Traoré du bureau national des jeunes. D’autres cadres du parti de la région de Sikasso étaient dans la délégation.

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La rencontre a été le cadre idéal pour M. Konaké et sa délégation d’échanger avec les militants de Yorosso sur les questions brûlantes de la nation. Les débats ont essentiellement porté sur la prorogation du mandat des députés, la réorganisation administrative et la révision constitutionnelle.

Sans détour, le président Konaké a réaffirmé la position du parti qui demeure la dissolution de l’Assemblée nationale et une large consultation de la population concernant la réorganisation administrative et la révision constitutionnelle.

« Nous sommes dans un pays de démocratie et non de dictature. Pour un redécoupage légitime et réussi, il faut obligatoirement consulter la base. Aussi, il est important de bien organiser le processus de révision de la constitution. Les aspirations profondes du peuple devront être prise en compte. C’est pourquoi, la Codem dit non à ces décisions », a expliqué M. Konaké. C’est ce qui a motivé, dit-il, le parti de la quenouille d’aller en coalition avec plusieurs formations politiques et organisations de la société civile. Il s’agit de la Cofop qui regroupe le parti Yèlèma, le Sadi de Dr Oumar Mariko, le mouvement du Cherif de Nioro, etc.

Concernant leur bord sur l’échiquier politique, M. Konaké a indiqué que la Codem est aujourd’hui au Centre. « Nous ne sommes ni de l’opposition, encore moins de la majorité. Nous sommes au centre. Nous avons des propositions à faire sur certains sujets cruciaux pour notre pays, c’est pourquoi, nous avons initié la Cofop pour nous faire entendre », a-t-il précisé, avant de féliciter les militants de Yorosso pour leur engagement.

« Nous savons que la situation a été difficile chez vous. Nous avons eu échos de tout cela, mais sachez que notre parti se porte bien grâce à vous, votre engagement à tenir le flambeau sans intérêt personnel et souvent à votre désavantage », a reconnu M. Konaké, promettant la disponibilité du bureau national à soutenir davantage la section.

Honoré, le secrétaire général de la section, Amadou Guindo a rappelé la force du parti dans le cercle. Avec 18 conseillers et un maire, le parti de Housseini A. Guindo se porte bien dans toutes les communes du cercle de Yorosso. « Nous remercions le BPN pour ce déplacement. Nous voulons plus de cadre de concertation avec les dirigeants afin de maintenir la bonne santé du parti dans nos villages. Les militants doivent avoir cette marque de reconnaissance », a souhaité M. Guindo.

Le parti de la Quenouille est aujourd’hui, l’une des plus grandes forces politiques du Mali avec plus de 705 conseillers dont 38 maires et 3 députés à l’Assemblée nationale.

Sory I. Konaté

30minutes.net

26 Janvier 2019

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