En tout cas la mesure du ministre en charge de la justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux à l’intention des procureurs généraux, ceux de la république, et des juges de paix à compétence étendue (JPCE) en date du 15 mars 2024 est on ne peut plus clair. Il s’agit de la suspension obligatoire contre les agents publics, consécutive à la délivrance d’un mandat de dépôt. Une décision susceptible d’annuler la candidature de Habib Sissoko, un agent des Douanes qui ferait l’objet d’une procédure judiciaire.
Où en serait-on dans le cas Habib Sissoko qui a en croire nos sources, serait-il en liberté provisoire ? On ne saurait pour l’heure rien témoigné. Par conséquent, il faut retenir que « la mise en liberté provisoire est une mesure par laquelle un juge ou un procureur met en liberté provisoire ou conditionnée, un accusé placé en détention jusqu’au prononcé d’un jugement final et, dans le cas échéant, d’une sentence d’emprisonnement ».
En outre, sous l’angle de l’Ethique et la Déontologie sportive d’une manière générale, toute personne ou tout candidat qui ferait l’objet d’une procédure qu’elle soit civile ou pénale, est d’office disqualifié pour être candidat à la présidence des instances sportives. Le présent arrêté du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux vient en complément dudit code d’éthique et de la déontologie sportive.
Dès l’amorce de l’arrête en question il est scruté : « il m’a été donné de constater que les poursuites contre les agents publics dans le cadre du détournement des biens publics sont de plus en plus fréquentes sans qu’elles ne soient assorties des mesures de suspension prévues par les textes en vigueurs, notamment les différents statuts aussi bien de la magistrature, du personnel du cadre des greffes et secrétaires des greffes et parquets que celui de la Fonction publique ».
Rebondissant dans le second paragraphe, il importe intitule l’arrêté, pour une réponse judiciaire effective de la lutte contre la corruption et des différentes procédures répressives contre les fonctionnaires publics de rappeler les dispositions de certains textes en l’occurrence les articles 62 de la Loi N°02-054 du 16 décembre 2002 portant Statut de la magistrature et 62 de l’Ordonnance 05-014/PRM du 22 mars 2005 portant statut du personnel du cadre des greffes et secrétaires des greffes et parquets ainsi que l’article 61 de la Loi N°02-053 portant Statut général des fonctionnaires. Au sortir de ces derniers, il ressort de ces dispositions pertinentes que la suspension est obligatoirement prononcée lorsqu’il est constaté que le magistrat, le greffier ou tout fonctionnaire sont placés sous mandat de dépôt, elle prend effet à la date dudit mandat.
Le grand Appâté du CNOSM, a en croire nos sources, serait en liberté provisoire suite à sa détention en 2018. Si cela s’avère, la mesure du ministre en charge de la Justice, le frapperait sans ambages gage de l’annihilation de sa capricieuse candidature pour un mandat de tous les dangers.
A titre de rappel, le grand Bluff n’aurait mieux fait pendant sa monarchie que d’instaurer un système tautologique. Ce complot relatif à la « fameuse et modique motion de soutien ». Ce qui relèverait de l’immoralisme et de nature à mettre au branlebas l’idéal de la Charte olympique et les bienséant du sport en général. Sachant bien que le plus grand combat de l’olympisme de nos jours se base sur la communauté (être ensemble) et, de même la nouvelle devise de l’olympisme se fonde sur le principe de : « Citus,Altus,Fortus-Communiter, Plus vite, plus haut, plus fort-Ensemble ».
Faut-il souligner que ce principe fondé sur l’humanisme serait de facto mis à mal par Habib Sissoko dans le seul but de se maintenir. En tout cas, loin d’avoir la majorité, il soudoierait un ruban de moins de 25 fédérations qui respectent depuis des lustres, un folklore non moins, une damnée motion de soutien par cette minorité l’élisant sans aucun vote. Alors que le précurseur du moins, l’auteur ayant relancé les JO pour le bonheur de tous sans exception, Pierre de Coubertin déclarait lors du congrès olympique à Prague en 1925 : «s’agissant des jeux olympiques, tous les peuples y doivent être admis sans discussion, de même que tous les sports y doivent être traités sur le même pied d’égalité sans souci des fluctuations ou des caprices de l’opinion ».
Le CNOS Malien sous l’égide du nostalgique (sa figuration au JO en 1980 sans médaille) des tatamis des Jeux olympique sans aucun haut fait, n’a affilié rapporte certains témoignages que 23 fédérations sur 51 fédérations écartant intelligemment 28 autres par peur d’être éjecté du fauteuil et des privilèges du mouvement olympique et sportif.
Ce qui enseigne que le « sac-à-dos » des Douanes, n’aurait pas la majorité. Pis ! Il mettrait aussi en ruine le rêve du père fondateur des Jeux olympiques modernes, le français, Baron Pierre De Coubertin en monopolisant l’olympisme au Mali sans aucun résultat en terme olympique. Lequel à la faveur d’une de ses citations disait : « l’olympisme n’est point un système, c’est un état d’esprit. Les formules les plus diverses peuvent s’en pénétrer et il n’appartient ni à une race ni à une époque de s’en attribuer le monopole exclusif ».
Malheureusement, tel serait de pratique au Mali. Le Rancunier Habib Sissoko traversant actuellement ses moments les plus impopulaires depuis son règne au CNOSM, serait aussi à l’origine du moins, l’attiseur de feu au sein regrettent-ils, de plusieurs fédérations. Cela, sur le principe de diviser pour régner. Comment pourrait-il engranger se demandent des acteurs du mouvement olympique et sportif des exploits sportifs lorsqu’il vilipenderait des essuie-glaces devant mieux booster le mouvement olympique et sportif du Mali ? Certains pour le loué, trouvent que ses prouesses se limiteraient aux grands discours lors des assemblées dont-on ignorait les auteurs de ces belles littératures et des boules de neiges (médailles de mérite décernées) que les autorités maliennes et certaines structures du mouvement olympique lui ont attribuées.
En tout état de cause, la candidature d’Habib Sissoko pour les prochaines échéances du CNOSM serait dans le viseur de la mesure contraignante du ministre Garde des sceaux concernant les poursuites contre les agents publics dans le cadre de la lutte contre la corruption. En tout cas, les Procureurs près des tribunaux de grande instance, des Cour d’appel et les JPCE sont interpellés sur la situation Habib Sissoko vis-à-vis de l’arrêté N°00401/MJDH-CAB du 15 mars 2024. Lequel qui veut rempiler pour un sixième mandat de tous les risques.
S. Sogoba