Le Conservatoire des arts, métiers et multimédias Balla Fasseke Kouyaté a tenu son 22e conseil d’administration le 29 mars dernier. Le compte tenu des activités sur le bilan du budget 2018 et  la présentation du nouveau programme d’activité 2019 et le projet du budget 2019 étaient les principaux points inscrits à l’ordre du jour.

Mme Diarrah Sanogo, représentant le ministre de la Culture a présidé la 22e session du conseil d’administration du Conservatoire des arts, métiers et multimédias Balla Fasseke Kouyaté. Après le compte rendu des activités sur le bilan du budget 2018 et  la présentation du nouveau programme d’activité 2019 et le projet du budget 2019, les administrateurs ont mis en exergue une augmentation de 36,62% sur le budget de projet 2019 par rapport au bilan du budget 2018.

Selon Boureima FoFana, directeur général du CAMM BFK, « pour l’année 2018 le bilan a été  positif ». Il a confirmé sa satisfaction par rapport aux activités menées en 2018

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Selon lui, le projet de budget 2019 du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasseke est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 1,135 milliards F CFA contre une dotation totale de 831 millions F CFA, soit une augmentation de 36,62%.

Il s’agissait aussi pour les administrateurs d’adapter le cadre institutionnel du CAMM BFK à l’évolution de l’enseignement supérieur et aux spécificités d’une école d’art; de consolider et pérenniser la mission de formation artistique et professionnelle du conservatoire en le dotant de ressources humaines disponibles compétentes et qualifiées; d’améliorer les conditions de vie et de travail au CAMM BFK; de poursuivre les recherches sur le patrimoine artistique et culturel malien et africain ;  d’adapter les offres de formation à l’évolution du marché du travail ; Soutenir la création artistique ; d’élaborer une stratégie de communication axée sur la visibilité des activités  du CAMM BFK.

Néanmoins des soucis majeurs ont été signalés par le DG. Il s’agit du manque de personnel administratif mais surtout enseignant « nous dépensons beaucoup dans les heures supplémentaires avec les vacataires, nous sollicitons le gouvernement à doter le centre de personnel enseignant et administratif pour l’épanouissement du conservatoire », a déploré Mr Boureima Fofana.

Dans les perspectives, Une activé particulière à l’horizon, il s’agit de l’organisation d’une semaine culturelle de l’étudiant du conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasseke.

Comme activités phares on peut retenir : la réalisation dans le cadre des études et recherches au niveau du conservatoire ; un documentaire sur les patronymes et les alliances patronymique du Mali réalisé par le Pr Salif Traoré, ce documentaire a été choisi premier lors de la 26e édition du Fespaco.
Courant l’année 2018, le Centre organisé des évaluations dont le résultat ont fait 98% de passage en classe supérieure ; puis le concours d’entrée au centre Balla Fasseke.
Sans oublier la participation active du conservatoire dans les activités cultuelles  en occurrence Festival sur le Niger, le Festival des Masques et Marionnettes de Markala , la Biennale de la photographie ,les journées Nationales du patrimoine culturel, le Festival de la musique du Mali etc. ,pour ne citer que ceux-ci. 
Pour Mme Diarrah Sanogo  représentante du Ministre de la Culture 
a rappelé la place prépondérante qu’occupe le centre. « Le Conservatoire des arts et  métiers multimédia Balla Fasseke Kouyaté est sans doute le haut lieu pour l’éclosion des talents, la formation des acteurs et professionnels de la culture et surtout de matérialisation du génie culturel pluriel qui fait la beauté de notre pays », a rappelé Mme Sanogo.

Dans le cadre cette 22e session Mme Diarrah a invité les administrateurs à des profondes réflexions afin de trouver les voies et les moyens pour résorber les difficultés et mise en œuvre effective du programme et du budget à adopter.
Mme Diarrah n’a pas oublié de féliciter la détermination et le professionnalisme de la direction générale du centre et les professeurs autour de cette direction.

Jiadata Maiga stagiaire

FIA-AEEM 2019

Le comité de veille, et le SP font le point de préparatifs

En prélude à la tenue du Forum international des anciens de l’AEEM prévu pour le mois d’octobre prochain à Bamako, les membres du comité de veille, et le Secrétariat Permanent ont rencontré la presse pour faire le point de préparatifs. C’était, le samedi 30 mars à l’hôtel Millénaire.

Cette conférence de presse marque le lancement officiel des activités du Forum international des anciens de l’aeem (FIA-AEEM 2019).

Selon Moussa Guindo, porte-parole du comité de veille, après plusieurs tentatives de regroupements des anciens de l’AEEM , une initiative prise par des camarades de l’Extérieur en relation étroite avec d’autres anciens de l’AEEM au niveau de Bamako et de l’intérieur du Mali, à aboutit à l’idée d’aller tous à l’organisation d’un grand Forum International qui doit faire que tous les anciens camarades de lutte se retrouvent autour d’un idéal commun de rassemblement, de retrouvaille, d’unité et solidarité.

« L’objectif principal du forum est de retrouver l’unité de tous les anciens de l’AEEM autour de thématiques importantes qui doivent répondre aux grandes préoccupations actuelles du Mali, il s’agira pour les participants au forum de : Concevoir un cadre large du concertations qui renforce l’unité, la solidarité entre anciens du mouvement, débattre des thématiques importantes, notamment l’Ecole qui fait notre honte aujourd’hui et rendre publique notre contribution à remettre à qui de droit ; Engager des réflexions approfondies allant dans le sens d’améliorer l’image de l’AEEM, celle de ses dirigeants d’aujourd’hui et ceux d’hier dans l’opinion malienne » a expliqué  le conférencier Guindo.

Au cours de ce forum dira Alkaidi Touré membre du comité de veille tous les autres sujets relatives à la gouvernance, à la sécurité et développement seront débattu. A propos des violences que l’on constate dans l’espace universitaire de nos jours, notre interlocuteur, regretté l’absence de la démocratie au sein de l’AEEM actuel car dit-il au sein de l’association que les jeunes frères acceptent de faire le débat et que chacun donne son point de vue sur chaque sujet quel que soit le temps que ça va prendre. A notre temps nous avons procède ainsi nous pensons que nos jeunes frères de l’AEEM doivent accepte le débat pour évite les violences dans leur espace.

Dans une contribution sur la situation de l’école malienne, le comité de veille, dira qu’il est nécessaire d’opérer un changement de mentalité au niveau de certains enseignements, notamment le respect scrupuleux de l’éthique et de la déontologie. Le diagnostic est ainsi fait que notre école est malade .Il urge donc de faire des propositions concrètes susceptibles de nous aider à relever les défis : De la valorisation de la fonction enseignante, du manque d’infrastructures, de la mauvaise Gouvernance, du faible financement de l’éducation, de la problématique des écoles privées, de la vie syndicale et de la violence en milieu scolaire et universitaire.

Amadou Sala Touré

La Lettre du Mali du 03 avril 2019

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